Dans un communiqué, en date du 30 janvier 2020, adressé à ses clients, La société de télécommunication Orange Burkina a annoncé un réajustement général de ses tarifs de communication et de service internet, à compter du 17 février 2020. Mais le Premier ministre, Christophe Dabiré, juge cette décision inacceptable.
La décision de Orange Burkina est justifiée par « l’entrée en vigueur de la loi des Finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2020, qui augmente le taux de la taxe spécifique sur les entreprises de télécommunication à 7% du chiffre d’affaires réalisé par chaque entreprise ».
A compter donc du 17 février, « une augmentation tarifaire de l’ordre de 2,04% sera faite sur l’ensemble des offres et services », peut-on lire dans la correspondance.
Cette nouvelle ne fait pas d’heureux. Sur la toile, elle suscite déjà des grincements de dents. Le Premier ministre, Christophe Dabiré, dans un tweet ce dimanche 2 févier 2020, a également réagi à l’annonce de cette augmentation de tarif.
« Le communiqué de Orange relatif à l’augmentation des tarifs est inacceptable », a-t-il écrit. Pour le chef du gouvernement burkinabé, « les débats opérateurs de téléphonie/ARCEP sur la question sont l’objet d’une étude. Le gouvernement n’acceptera aucune augmentation avant les conclusions ».