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Burkina Faso : l’escalade de la violence préoccupe le CICR

Publié le vendredi 31 janvier 2020  |  Xinhua
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© Autre presse par DR
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR)
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Face à la recrudescence des violences au Burkina Faso, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé jeudi toutes les parties et tous les porteurs d'armes à faire preuve de retenue, à protéger la population et à respecter les principes d'humanité les plus élémentaires.

Il s'est dit extrêmement préoccupé dans un communiqué par les informations faisant état d'attaques directes contre la population civile, comme cela a récemment été le cas sur le marché de Silgadji, une ville de la province du Soum dans le Sahel burkinabè.

"Nous sommes face à une accélération de la spirale de la violence, et ce sont les civils qui sont les premières victimes", s'est alarmé Ishfaq Muhammad Khan, chef de la délégation du CICR au Burkina Faso.

Le CICR appelle tous les porteurs d'armes impliqués dans le conflit et les violences armées à respecter la vie humaine, à traiter les détenus avec humanité et à veiller à ce que les blessés aient accès aux soins médicaux dont ils ont besoin. Il est indispensable que les structures médicales, leur personnel et leurs moyens de transport soient respectés et protégés.

Pour répondre à cette crise humanitaire, le CICR a, dès le 1er janvier, renforcé sa présence dans le pays. Il a notamment transformé sa mission en délégation et ouvert deux bureaux à Djibo et Fada N'Gourma (est), poursuit le communiqué.

Grâce à ce nouveau dispositif, le CICR entend renforcer sa proximité avec les populations des zones les plus affectées, mais aussi son accessibilité. Il espère ainsi pouvoir répondre aux besoins les plus urgents.

"Nous travaillons en collaboration avec la Croix-Rouge burkinabè pour garantir une assistance aux personnes victimes du conflit et des violences armées qui touchent le pays, et plus largement la région du Sahel", a expliqué Ishfaq Muhammad Khan.

"Il est primordial que les organisations humanitaires impartiales comme le CICR puissent accéder sans entrave et sans exception à toutes les zones et à toutes les personnes affectées par les violences", a préconisé l'organisation.
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