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Massacre à Silgadji dans le Soum: « L’alerte avait pourtant été donnée sur le danger imminent que courraient les populations du village »

Publié le mercredi 29 janvier 2020  |  NetAfrique.Net
Conférence
© aOuaga.com par A. O
Conférence de presse bilan de l’opposition sur le dialogue politique avec le président du Faso
Mardi 23 juillet 2019. Ouagadougou. S`est tenue Conférence de presse bilan de l’opposition sur le dialogue politique avec le président du Faso.
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La crise sécuritaire que connait notre pays depuis quatre ans est malheureusement en train de prendre de l’ampleur. Le 20 janvier dernier, 36 civils burkinabè ont été lâchement tués dans une attaque terroriste perpétrée dans la commune de Barsalogho, province du Sanmatenga. Ces attaques ont eu lieu précisément dans les villages de Nagraogo et de Alamou.

A cela s’ajoute le fait que, le 25 janvier dernier, un policier de garde à la Caisse populaire de Manni, dans la province de la Gnagna, a été tué par des individus armés motorisés, selon l’Agence d’information du Burkina (AIB).
L’AIB confie en outre que, plus tôt, le 23 janvier, deux enseignants de l’école de Donla, à Gayéri, ont été battus et dépouillés par des individus armés.

Cette agression, toujours selon l’AIB, a provoqué la psychose et entraîné la fermeture de plusieurs écoles à la ronde.
Aux familles des victimes de ces récentes attaques, l’Opposition politique présente ses sincères condoléances et toute sa compassion. Elle souhaite prompt rétablissement aux blessés.

Hier également, nous apprenons qu’un nombre indéfini de nos compatriotes, des dizaines selon certains, ont été encore massacrés à Silgadji dans le Soum par des hommes non identifiés.
Pourtant, l’alerte avait été donnée sur le danger imminent que courraient les populations du village de Silgadji.
L’Opposition politique note avec amertume que, de plus en plus, les ennemis de la Nation s’en prennent aux populations civiles en masse ; Ce qui augmente le flux des déplacés internes.

Cela révèle un peu plus les ambitions des terroristes d’installer la terreur sur le territoire burkinabè.
Il appartient au Gouvernement de donner des moyens de combat nécessaires à nos Forces de défense et de sécurité, et d’organiser les Renseignements et les relais locaux pour contrer ce projet macabre.
Déjà, l’Opposition burkinabè se réjoui du lancement d’un recrutement de 2000 militaires de rang. Il faudra non seulement poursuivre ces efforts de recrutement, mais aussi s’assurer que leur formation répond aux défis vitaux de l’heure, et qu’ils seront dans des conditions optimales qui leur permettront de défendre vaillamment la patrie comme leurs devanciers.
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