Les chefs d’état-major des pays du G5 Sahel et leurs partenaires, réunis vendredi et samedi à Ouagadougou, ont procédé à la relecture de tous les documents de l’accord cadre de la Force conjointe.
Pour rendre plus opérationnelle cette force dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les différents bataillons pourront intervenir hors de leur zone habituelle d’action. Il en est de même pour le droit de poursuite sur un territoire étranger, où les troupes de la force pourront aller jusqu’à 100 km au-delà de la frontière. Cette rencontre a permis de valider le plan de campagne du commandant de la force qui pourrait entamer ses opérations.
Les opérations de la force conjointe du G5 Sahel sont orientées sur les zones frontalières et s’étendent sur trois zones : le fuseau Ouest dont le poste de commandement est situé en Mauritanie, le fuseau Centre avec un poste de commandement à Niamey, et le fuseau Est commandé par le Tchad. Jusqu’à présent, chaque bataillon ne s’occupait que de sa zone.
Désormais, il est possible pour les différentes troupes d’intervenir hors de leur zone d’origine. « Il est possible qu’un bataillon quitte son territoire, sa zone, pour venir en appui sur une autre zone, nous explique le général de brigade Moïse Miningou, chef d’état-major général des armées burkinabè. Nous avons prévu une manoeuvre qui aura lieu bientôt, et nous verrons par exemple dans le fuseau Centre un bataillon du Tchad qui viendra pour participer à cette opération. Vous voyez : ça fait un changement très significatif qui permet une flexibilité pour le commandement de la force G5 Sahel. »... suite de l'article sur RFI