Les évêques du Burkina Faso et du Niger se sont réunis en Assemblée plénière du 13 au 17 janvier 2020 à Koupela, au Burkina Faso. Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour. Toutefois, un accent a été mis le soin avec lequel doit être réalisée la formation dans les séminaires.Texte intégral du communiqué final à la clôture de l’assemblée plénière des évêques Burkina Faso et du Niger
COMMUNIQUE FINAL DE L’ ASSEMBLEE PLENIERE ORDINAIRE SUR LES SEMINAIRES
L’Assemblée plénière des évêques du Burkina Faso et du Niger s’est tenue à Koupela du 13 au 17 janvier 2020. Cette assemblée a réuni à l’ouverture, tous les évêques en activité.
1- L’ouverture
La cérémonie d’ouverture a eu lieu le mardi 14 janvier 2020, en présence de Don Luca CAVEADA, Chargé d’Affaires par intérim de la Nonciature Apostolique. Son adresse à l’assemblée a fait ressortir les préoccupations et la proximité spirituelle, morale et matérielle du Saint Père, François, concernant la situation sécuritaire, au Burkina Faso, et au sahel en général.
Avant lui, Mgr Séraphin François ROUAMBA, devenu administrateur apostolique de l’archidiocèse de Koupela depuis la nomination de Mgr Gabriel SAYAOGO pour lui succéder à ce siège, a souhaité la bienvenue à ses pairs, en particulier à son successeur. Le discours d’ouverture du président de la Conférence Episcopale Burkina-Niger, Mgr Laurent DABIRE, évêque de Dori, a rappelé, entre autres, la grande importance que les évêques accordent aux séminaires, raison pour laquelle d’ailleurs, l’assemblée du mois de janvier de chaque année leur est consacrée. Pour celle de janvier 2020, c’est le séminaire propédeutique, Saint Irénée de Toesè à Koupela qui a été plus au centre de l’attention des évêques.
2- Echanges sur la vie des nations
Les échanges des évêques sur la vie de leurs pays respectifs dépeignent une situation sécuritaire préoccupante et inquiétante et qui plus est, comporte des risques de conflits intercommunautaires pouvant éclater tôt ou tard, si l’on n’y prend garde.
3- Décisions