Politique
Burkina : La suspension d’importation de certains produits a apporté 8 milliards de FCFA aux industries locales
Publié le mercredi 22 janvier 2020 | NetAfrique.Net

© Autre presse par DR
Ibrahima Traoré, Directeur commercial adjoint de la SN-CITEC (Savonnerie, Huilerie). |
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La suspension en septembre 2019 de l’importation de certains produits (sucre, huile, pneumatique), a permis aux industries locales de réaliser un chiffre d’affaire de 8 milliards de FCFA en quatre mois, a-t-on appris samedi.
«Le 9 septembre 2019, le gouvernement a enfin entendu nos cris et a décidé, en raison du constat de graves disfonctionnements, de la suspension de la délivrance d’autorisations d’importations des huiles alimentaires, du sucre et de la pneumatique», a rappelé samedi 18 janvier 2020, le Directeur commercial adjoint de la SN-CITEC (Savonnerie, Huilerie) Ibrahima Traoré.
M. Traoré qui s’adressait à des journalistes, a expliqué que cette mesure a permis à la SN-CITEC, à la SN SOSUCCO (Sucre) et la SAP Olumpic (Pneumatique) de réaliser un chiffre d’affaires de 8 milliards de FCFA, en quatre mois.
Il a précisé que la SN SOSUCO a pu écouler 35 mille tonnes de sucres et que la SN-CITEC a pu déstocker 128 465 bidons (de 20litres) en 2018 et l’ensemble de sa production entre septembre et décembre.
D’après lui, la SAP olympique qui tournait avec une seule équipe, fonctionne maintenant avec trois équipes.
«La mesure a porté ses fruits. Il faut travailler à la maintenir, à tracer de plus en plus les origines, les conditions d’importations et les conditions de commercialisation de tous les produits», a plaidé Ibrahima Traoré.
«Nous exprimons notre satisfaction à l’ensemble du gouvernement. Nous accordons une mention particulière au ministre en charge du Commerce et de l’Industrie Harouna Kaboré pour sa vision et son patriotisme, en soutien à l’industrie nationale», a-t-il ajouté.
Le secrétaire permanent du Groupement professionnel des industries du Burkina Faso, Aziz Tiemtoré a plaidé pour que «ces gestes forts soient poursuivis et amplifiés».
Toutefois, Ibrahima Traoré a souhaité que «le mariage forcé» qui lie les industriels locaux aux importateurs se transforme en «mariage d’amour et de raison».
Il a fait cas du partenariat noué le mardi 17 septembre 2019 entre une partie des importateurs avec la SN-SOSUCO et la SN-Citec.
Selon M. Traoré, la SN-CITEC a également pris langue, le vendredi 17 janvier 2020, avec le Réseau des importateurs et distributeurs d’huiles au Burkina Faso.
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