Le gouvernement burkinabè a fait part mardi, de sa consternation et de son indignation, après l’assassinat la veille, de 36 civils par des terroristes dans le Centre-nord du pays.
32 civils ont été tués le 20 janvier 2020 au marché de Nagraogo (Samnentenga, Centre-nord) par des individus armés qui ont aussi brûlé le marché, annonce le porte-parole du gouvernement burkinabè Remis Fulgance Dandjinou dans un communiqué.
Quatre autres civils ont été tués par les mêmes assaillants à Alamou lors de leur repli, ajoute le ministre de la Communication.
Pour M. Dandjinou, «ces attaques répétées contre les populations innocentes appellent à une franche collaboration avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) et au renforcement de la solidarité entre Burkinabè».
Le Burkina Faso fait face depuis quatre ans à des régulières attaques attribuées à des terroristes, dans plusieurs de ses provinces.
Face à la montée en puissance des FDS, les agresseurs semblent privilégier les engins explosifs et les attaques aveugles contre les civils.
42 personnes dont 31 femmes et 7 soldats ont péri dans une attaque à Arbinda (Nord), le 24 décembre 2019, au cours de laquelle 80 terroristes ont été neutralisés.
14 personnes dont 7 élèves et 4 femmes ont été tués le 4 janvier 2020 à Toeni (Nord-ouest), au passage de leur bus sur une mine.
Six militaires ont été tués le vendredi 17 janvier 2020 à Yalanga (Arbinda), après que leur véhicule heurte une mine.