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Procès charbon fin : Le rapport d’expertise constitue toujours blocage

Publié le mardi 14 janvier 2020  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Le procès charbon fin a repris le mardi 14 janvier 2020 au Tribunal de grande instance de Ouagadougou.
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Le procès charbon fin a repris le mardi 14 janvier 2020 au Tribunal de grande instance de Ouagadougou. Les juges se sont encore retirés pour statuer sur une demande de nomination d’expert au fin d’enquête complémentaire formulée par les avocats d’Essakane.
Dès l’ouverture des débats, le tribunal ayant constaté que les avocats de l’Etat ont retiré leur requête, une suspension d’une heure a été observée par les juges afin de prendre en compte la nouvelle donne dans leur prise de décision.
De retour dans la salle après plus de deux heures d’échanges, le tribunal a rejeté la demande en annulation des rapports d’expertise introduite par la partie défenderesse. Pour ce qui est de la requête de saisie conservatoire des biens d’Essakane, il a pris acte. Nécessitant une nouvelle suspension, cette fois de 15 minutes pour permettre aux différentes parties de se concerter.
A la reprise, les citations à comparaitre ont été signifiées aux deux personnes morales à savoir Essakane et Bolloré Transports et Logistics. Il en été de même pour les 12 personnes physiques. Sitôt fini, la défense par la voix de Me Moumouny Kopiho a rejeté, comme elle l’a toujours fait, le rapport d’expertise. « Le document contient des mensonges scientifiques », a-t-il clamé. Son confrère Me Pierre Yanogo estime que le dossier est technique. Se basant sur une disposition du code de procédure pénale, il a demandé au tribunal d’ordonner une expertise du dossier dans les règles de l’art.
Pour une des rares fois, le ministère public et la défense parlent le même langage. La partie poursuivante n’est pas contre la demande de la défense. Cependant, elle souhaite la nomination d’un magistrat pour superviser les travaux et la mise en valeur de l’expertise nationale. La sollicitation de la défense, a écouté le parquet ne perturbe pas sa sérénité, car pour lui, les faits sont têtus et le temps n’aura aucun effet sur le dossier.
Les parties civiles ne sont pas d’avis pour une enquête complémentaire. Pour Me Rodrigue Bayala, la défense aurait dû formuler sa demande plus tôt. Jugeant la requête imprécise, il a demandé au tribunal de la rejeter. Son confrère Me Prospère Farama qui défend les intérêts du REN-LAC veut couper court les débats. Pour sa part, la défense devrait s’en tenir à la décision du tribunal.
L’audience reprend le 11 février 2020 au Tribunal de grande instance de Ouagadougou.

Halima Kouanda
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