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«Burkina Faso: restons debout pour vaincre le terrorisme.» La tribune de l’ancien Premier ministre Paramanga Ernest Yonli

Publié le lundi 13 janvier 2020  |  lopinion.fr
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© aOuaga.com par G.S
Avis et recommandations du CES : une session extraordinaire consacrée à leur mise en oeuvre
Mardi 14 octobre 2014. Ouagadougou. Le Conseil économique et social (CES) a ouvert sa session extraordinaire de l`année de deux semaines placée sous le thème "Evaluation de la mise en oeuvre des avis et recommandations du Conseil économique et social". Photo : Paramanga Ernest Yonli, président du CES
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Le Burkina Faso, pays des Hommes intègres, est aujourd’hui la cible du terrorisme islamique qui vise, avec toute sa violence, à déstabiliser notre Etat et à brûler nos valeurs de tolérance et de partage. Notre peuple, qui aspire simplement à la liberté, au travail et au bonheur, est, depuis plus de trois ans, meurtri d’une souffrance psychologique et d’une menace physique, le poussant à se déplacer massivement.

C’est aujourd’hui tout un pays qui vit au rythme des cérémonies funéraires civiles ou militaires, dans une économie ralentie, proche de l’asphyxie, où certains villages s’interrogent sur le manque prochain de vivres, alors que l’ONU parle d’une nouvelle crise humanitaire. Dans ce climat où des jihadistes rêvent de faire exploser le pays, le risque immédiat est plutôt celui d’une implosion sociale tant notre peuple a le sentiment d’être livré à lui-même face à la nébuleuse jihadiste.

Je sens monter cette révolte de notre peuple et il est de mon devoir de lancer cette alerte.

Or, selon la communauté internationale, il reviendrait aux pays du Sahel de traiter seuls les conséquences de ce terrorisme islamique musclé d’armes de dernière génération.

La France, qui dirige l’opération Barkhane, l’a bien compris en s’impliquant sur le terrain et en risquant la vie de ses soldats. Les populations du Sahel sont forcément reconnaissantes aux 13 soldats français, et à leurs familles, de leur courage et de leur dévouement ainsi qu’au soutien de la France. Il ne peut y avoir sur ce sujet aucun malentendu.
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