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Enrôlement des Burkinabè de l’extérieur

Publié le mercredi 8 janvier 2020  |  Sidwaya
Newton
© Ambassade par D.R
Newton Ahmed Barry, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI)
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Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry, a procédé le samedi 4 janvier 2020, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, au lancement officiel du top de départ de l’enrôlement sur le fichier électoral des Burkinabè de l’extérieur à travers 22 pays d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie.

«Aujourd’hui est un jour spécial dans l’histoire de la Diaspora Burkinabè. Un jour tant attendu au sujet du quel, il y a eu tant de conjectures, mais qui a fini par arriver. Aujourd’hui nous lançons officiellement, à partir d’Abidjan, dans cette auguste enceinte du Consulat général du Burkina Faso à Abidjan, le top de départ de l’enrôlement sur le fichier électoral des Burkinabè de l’extérieur. Nous entamons ainsi le début de la concrétisation de cette revendication épique, dont vous Burkinabè de Côte d’Ivoire avaient été les fers de lance et cette auguste enceinte du Consulat général, le théâtre et le grand témoin des vicissitudes qui l’ont jalonnées. Dieu faisant bien les choses, c’est ici au sein du Consulat général, avec vous comme témoins et acteurs que cet inédit tant espéré est en train de devenir réalité ». Tels sont les propos tenus par le président de la CENI, à l’entame de son discours de lancement. Après avoir évoqué son histoire personnelle de fils d’émigré, Newton Ahmed Barry a indiqué que le 4 janvier 2020, dans 22 pays à travers le monde, débute l’enrôlement sur le fichier électoral des burkinabè de l’extérieur. Les commissaires de la CENI, à la tête des équipes techniques sont à la tâche avec abnégation, dans ces différents pays pour conduire cette opération. Pour ce faire, environ, 800 kits d’enrôlement biométriques sont convoyés dans ces différents pays. Aussi, a-t-il précisé, qu’au même moment où se tenait la présente cérémonie, il y avait un souci pour faire entrer les Kits biométriques dans deux pays, à cause du lithium dans les batteries dans les ordinateurs. « Nous nous excusons auprès de nos compatriotes dans ces pays, de ne pas pouvoir débuter l’enrôlement aujourd’hui. Nos équipes s’activent pour que les choses rentrent dans l’ordre au plus vite », a déclaré le Président de la CENI. En chiffre, selon le Président de la CENI, c’est une grosse armada qui est déployée, avec 80 cadres de la CENI, une quarantaine d’ingénieurs informatiques pour la supervision et plus de 700 opérateurs de Kits. Ici en Côte d’Ivoire, plus de 400 opérateurs ont été déployés. L’opération va durer 23 jours, soit du 4 au 26 janvier. Au niveau de la Côte d’Ivoire, selon les chiffres officiels, sur les 4 millions de Burkinabè qui y vivent, plus de 2 millions ont 18 ans et plus. « Nous avons donc un potentiel de 2 millions d’électeurs ». Seulement, pour être inscrit sur le fichier électoral, à l’étranger, il faut au préalable être immatriculé à l’Ambassade ou au Consulat général. Ce faisant et au regard du nombre des immatriculés dans les trois consulats généraux, Abidjan, Bouaké et Soubré et à l’Ambassade même, il y a environ 1 300 000 immatriculés.

S’enrôler massivement

« Combien aurons-nous d’inscrits sur le fichier électoral ? La balle est dans votre camp », a indiqué Newton Ahmed Barry, à l’assistance, avant d’ajouter : « Mais d’ores et déjà, il n’est pas possible d’imaginer que vous ayez conduit avec tant d’âpreté une bataille pour un droit et puis au moment d’en jouir, excusez-moi l’expression, vous vous dégonfliez ». Après la Côte d’Ivoire, ce sont les pays de l’UEMOA qui accueillent le deuxième contingent important des Burkinabè de l’extérieur, notamment le Mali, le Sénégal, le Niger, le Togo et le Bénin. Dans la CEDEAO on a, le Ghana et le Nigeria. Pour le reste de l’Afrique on a le Gabon, le Tchad, l’Afrique du Sud, l’Egypte, la Libye, la Tunisie et le Maroc. En Europe occidentale, on a la France, la Belgique, l’Italie et l’Allemagne. Au Proche -Orient, l’Arabie Saoudite et en Amérique, les Etats-Unis et le Canada. Sur l’ensemble de la Diaspora, les projections hautes de la CENI tournent autour de 2,5 millions d’électeurs et les projections basses autour de 1,5 million d’électeurs. Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo, a indiqué dans son allocation que le gouvernement burkinabè a consenti un énorme effort financier dans un contexte très difficile, du fait des attaques terroristes auxquelles le Burkina Faso fait face. Pour l’ambassadeur du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, Mahamadou Zongo tout comme le Ministre d’Etat, il s’agit d’une promesse du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Aussi, ils ont invité l’ensemble des Burkinabè de l’extérieur à s’enrôler massivement afin que leur participation soit à la hauteur des attentes. Les représentants de la société civile, de l’opposition politique et de la majorité présidentielle ont aussi appelé leurs militants, sympathisants et tous les Burkinabè résidant en Côte d’Ivoire à s’enrôler massivement afin de pouvoir participer au choix du Président du Faso à l’élection présidentielle en 2020. Et pour se faire enrôler en Côte d’Ivoire, il faut se présenter dans les enceintes de l’Ambassade et des Consulats généraux du Burkina à Abidjan, à Bouaké et à Soubré, muni d’une Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) ou d’un passeport ordinaire burkinabè, et de sa carte consulaire, preuve de son immatriculation à l’Ambassade ou dans les Consulats généraux. La cérémonie s’est déroulée dans l’enceinte du Consulat général du Burkina à Abidjan en présence du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, des Consuls généraux du Burkina à Abidjan, à Bouaké et à Soubré, des représentants de la majorité et de l’opposition politique, des présidents des commissions électorales d’ambassade et de Consulat général d’Abidjan, des représentants des communautés coutumières et religieuses, des personnalités de la communauté burkinabè en Côte d’Ivoire.
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