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An I drame de Yirgou / Sit-in le 10 janvier pour encourager la justice

Publié le dimanche 5 janvier 2020  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
An I drame de Yirgou / Sit-in le 10 janvier pour encourager la justice
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Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a animé une conférence de presse le 5 janvier 2020 au Centre national de presse Norbert-Zongo (CNP-NZ). Il a été annoncé un sit-in le 10 janvier prochain devant le Tribunal de grande instance de Ouagadougou pour soutenir la justice dans l’élucidation du drame de Yirgou.

Le 10 janvier 2020, devant le Tribunal de grande instance de Ouagadougou (TGI), aura lieu à partir de 8h un sit-in voulu par le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC). Ses responsables, cette fois-ci,
n’entendent pas mettre la pression au troisième pouvoir en demandant plus de diligence dans le traitement du dossier, mais veulent tout simplement l’encourager dans sa quête de vérité et de justice. «C’est un sit-in symbolique, nous devons
soutenir les acteurs de la justice afin qu’ils puissent faire leur travail convenablement parce que vous aurez constaté qu’avec l’arrestation du chef Koglweogo de Boulsa (Ndlr : El hadj Boureima Nadbanka dit Namendé, auditionné par le TGI de
Kaya et déféré à Ouaga le 23 décembre dernier), la justice a été déniée par une mobilisation de certains Koglweogo qui ont barré la route de Zorgho durant 48h, ce qui n’est pas normal.

Après le dialogue, les autorités ont pris leur responsabilité en dégageant la voie, ce que nous avons salué même si cette réaction est venue tardivement. Les autorités judiciaires ne doivent pas être abandonnées, elles doivent être encouragées à mettre tout en œuvre pour que la machine puisse bien fonctionner pour tous les Burkinabè », a, en effet, justifié le secrétaire général du CISC, le Dr Daouda Diallo. Et de lever un coin du voile sur l’évolution du dossier en question.

Si la première enquête diligentée par le TGI de Kaya afin d’éclairer les faits relatifs à l’assassinat du chef de Yirgou (ndlr : kouka Sawadogo) et de cinq autres membres de sa famille n’avait pas permis d’identifier les présumés auteurs de cet acte qui a débouché sur la vendetta à l’encontre de la communauté peule, la deuxième concernant ce massacre, elle, a permis d’identifier 55 corps, 66 disparus, près de 200 personnes soupçonnées d’avoir participé au carnage.

Se fondant sur les données du TGI de Kaya, le SG du collectif a affirmé que 180 mandats d’amener ont été décernés mais seuls 12 ont été exécutés jusqu’à ce jour. «Les 12 personnes ont été inculpées pour des faits de présomption grave de crime de génocide, de meurtres, de destruction volontaire de biens, de coups et blessures volontaires et de dissimulation de cadavres », a ajouté le Dr Daouda Diallo.

Après le sit-in du 10 janvier, il est également prévu la publication, dans les médias, d’un appel afin d’attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur les questions de stigmatisation des communautés.

Halima Koanda
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