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Emile Paré : Le Président Roch Marc Christian Kaboré passe par un coup chaos de 60% aux prochaines élections de la présidentielle de 2020 !

Publié le dimanche 29 decembre 2019  |  NetAfrique.Net
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© Autre presse par DR
Dr Pargui Emile Paré
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L’homme politique ,Pargui Emile PARE alias « Chat noir du Nayala » était l’invité de la rédaction de la radio Ouaga FM et de l’émission « Franc-parler » de la télévision LCA les 20 et 25 décembre dernier. En voici quelques extraits des propos du Secrétaire à la formation politique et idéologique du parti au pouvoir, le MPP sur la vie politique nationale actuelle.

Question : Dites-nous quelle appréciation faites-vous aujourd’hui de la composition du gouvernement burkinabè à une année de la prochaine élection présidentielle ?

Pargui Emile PARE :C’est l’occasion pour moi de dire aux gens que de mon rôle de secrétaire à la formation politique et militant engagé depuis le mouvement scolaire , mouvement étudiant jusqu’à maintenant et de mon rôle de directeur du centre international de formation politique je dois toujours analyser le gouvernement sous le prisme de la science politique et du classicisme politique c’est en cela que les différents gouvernements qui sont passés j’ai eu à me prononcer et ce dernier gouvernement j’ai eu à le dire dans le classicisme politique il y a plusieurs types de gouvernement, il y a des gouvernement d’union nationale ou on fait appel à toutes les composantes de la société, en l’occurrence la société civile, les partis politiques (l’opposition comme la majorité), l’armée… et nous avons vu ce type de gouvernement après l’insurrection. Il y a également des gouvernements de crise. Face une situation de crise avéré, le chef l’Etat monte au créneau annonce la crise, reconnait la crise et fait appel à la mise en place d’un gouvernement de crise qui peut prendre plusieurs formes on peut faire appel à la société civile, on peut faire appel à l’opposition, on peut faire appel à des technocrates donc ça c’est des gouvernements de crise et il y a ce que j’appelle les gouvernement normaux dans une démocratie normale sur la base d’une constitution et sur la base compétition électorale, un parti a gagné le pouvoir. Donc sur la base de cette constitution vous voyez que la constitution dit que le premier ministre sort de la majorité parlementaire, il est clairement dit dans notre constitution, le premier ministre sort de la majorité parlementaire, donc dans un tel type de gouvernement si le parti a la majorité affirmé seule, il monte son gouvernement seul, si le parti n’a pas la majorité affirmée il cherche véritablement des alliances politique et ces alliances se font sur la base d’un contrat dument signé et donc il fait un gouvernement d’alliance gauche si son option est de gauche mais il n’est pas question de faire un gouvernement d’alliance de droite et de gauche assis ensemble dans une démocratie normale, de compétition normale, régulière non contesté par qui que ce soit. Notre marche démocratique doit nous amener à gérer sur la base l’opposition s’oppose, la majorité gouverne et société civile tape le gon défendant par ci par là les positions du citoyen. C’est pour ça moi j’ai critiqué ce gouvernement parce qu’il y a trop de place donné à la société civile, ça devait être un gouvernement d’alliance des forces de gauche c’est-à-dire l’UNIR/PS, le MPP et ses alliés, dans ces alliés le MPP doit contrôler les postes stratégiques de l’état. Nous avons ici, nous ne pouvons que lire scientifique un gouvernement véritablement de transition toujours puisque la société civile détient les postes clés voilà mon analyse et j’ai dit que nous ne pouvons pas aller aux élections avec ce gouvernement, il revient au président de faire un gouvernement hautement politique pour que nous partons à la compétition électorale pour que nous lui donnons encore son mandat à un score cette fois-ci de 60%.

Question : Nous avons aujourd’hui un gouvernement composite au Burkina, il y a des acteurs politiques, il y a également la société civile à l’intérieur de ce gouvernement qu’est-ce-que ça pose comme conséquence au-delà du plan politique, vous parlez de la reconduction du Chef de l’Etat, est-ce-que ça pose un problème de résultats sur le terrain ?

Pargui Emile PARE :Non, ça pose un problème de confusion politique même sur le plan de la lecture des actions du gouvernement. Aujourd’hui je ne peux pas dire que dans le domaine du commerce, de l’industrie, de l’artisanat, voilà que le MPP a fait puisse que quand je regarde les hommes qui animent ce ministère et avec tout ce qu’il y autour il semble ne pas connaitre quelque chose du programme présidentiel je ne peux pas le dire mais même les partis alliés je ne peux pas vous dire quelle est la contribution des partis alliés dans la mise en œuvre du programme du président Roch parce que apparemment beaucoup de partis alliés ne font pas sur la base du programme présidentiel sur la base véritablement de l’axe pour lequel le président a été élu ;la société civile c’est pire mais je ne peux pas aujourd’hui capitaliser les acquis gouvernementaux de tous les postes clés qui sont dirigé par la société civile comme des acquis du MPP même pas comme les acquis du président Roch parce que une chose est de dire il ont fait du bon, quand il y aura les défauts on ne parlera pas de cette société civile donc je trouve que de mon point de vue si nous voulons aller aux élections nous devons nous assumer, un parti politique doit s’assumer, nous devons gouverner, nous avons un plan directeur qui est le programme présidentiel et nous devons répondre devant le peuple que nous avons promis ça en cinq ans voilà ce que nous avons réalisé. Dans un plan c’est une projection, on n’est obligé de réaliser le plan à 100%,nous sommes capable d’expliquer pourquoi le plan n’a pas été réalisé à 100% dans le domaine de l’eau, à 100% dans le domaine de la santé, nous pourrons donc dire cela, mais si la moitié du gouvernement est de la société civile c’est quel bilan que nous pouvons faire devant le peuple on dira c’est Sy Chérif qui a lutté contre le terrorisme, on dira que c’est le ministre Kaboré qui lancé l’industrie, il n’ y aura pas le MPP dans la réalisation de ses objectifs or le commerce, l’industrie et l’artisanat c’est l’axe principal des secteurs porteurs d’emploi, porteur de production, porteur de relance économique, lorsque nous laissons aussi c’est ça mon inquiétude mais le président Roch a encore le temps en mon sens de recentrer vers son parti à la fin de son mandat.

Question : A mieux vous comprendre la société civile constitue d’après vous une menace pour le MPP, il y a des gens qui estime d’ailleurs que parmi mes membres du gouvernement l y en a qui sont dans une posture de vouloir créer leurs propres partis politique, est-ce-que vous avez vent de ces suspicions ?

Pargui Emile PARE :Oui la société civile constitue une menace pour le MPP, il faut être clair, je suis franc pourquoi je dis ça? Cette société civile qui chante sur tous les toits qu’ils sont apolitique, on les voit critiquer le MPP dans des zones, on voit que leurs actions, ils ne font pas allusion au programme du MPP, au programme des leaders du MPP et on les voit encore en train de s’organiser pour créer des partis vous avez vu le professeur Loada, il est sorti créer son parti, vous savez ceux qui sont membres du parti de Loada peut-être même que vous avez des ministres de la société civile qui ont un pied avec Loada, un pied avec le président Roch vous voyez et de plus en plus on voit qu’est-ce-qui va se passer cette société civile est obliger de créer mouvement ou des mouvements pour soutenir le président Roch et si je prends le cas du conseiller spécial Ouali, chargé des questions diplomatiques, il a lancé de suite un mouvement à Gaoua c’est un mouvement qui va dire qu’il soutient le président, il n’est pas exclu que je vois dans les jours à venir d’autres membres du gouvernement et de la société civile sortir des mouvements pour soutenir le président Roch, alors ça donne une confusion politique. Vous voyez le gouvernement, j’aime faire rire les gens en disant que le gouvernement actuel c’est un gouvernement de banquiers ou de banco-économistes associé à des juristes et à des professeurs d’universités ? Les banquiers leurs soucis c’est toujours la maitrise de la masse salariale, le paiement de la dette, les restrictions budgétaires… Les journalistes eux ils sont contents de s’entendre parler, vous avez trois journalistes qui sont là-bas, affaires étrangères, défense et porte-parole du gouvernement, eux ils s’écoutent parler donc on ne sait s’ils parlent même te ils font allusion au programme présidentiel. Quand vous prenez les professeurs d’universités, ils prennent le peuple pour des étudiants, donc ils sont toujours dans des discours hautement haute donc à un moment donné vous voyez l’orchestre que le président Roch a fabriqué ça donne un orchestre avec des problèmes que vous connaissez actuellement, donc on ne peut pas aller aux élections avec untel gouvernement, moi j’estime que le président Roch saura dans les jours à venir mettre un gouvernement de campagne, un gouvernement hautement politique pour que nous partons aux élections et je vous un parti qui a géré le pouvoir pendant cinq ans, si cinq ans après, il n’améliore pas son score c’est un échec donc nous, nous sommes au MPP partant pour que le président Roch Marc Christian Kaboré passe un coup chaos 60% et pour cela il faut qu’il voit le gouvernement .
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