EI s’attribue l’assaut qui a a tué mardi sept soldats. En revanche, l’organisation ne fait pas mention de l’attaque réalisée simultanément et ayant tué trente-cinq civils.
Les revendications terroristes dans la région du Sahel sont rares. Celle qui a été émise au sujet de l’attaque de la base militaire d’Arbinda au Burkina Faso, menée mardi, est peut-être incomplète.
Le groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) a en effet revendiqué, vendredi 27 décembre, cet assaut dans lequel sept militaires ont été tués, selon SITE Intelligence, un organisme américain de surveillance des mouvements extrémistes. L’Iswap n’a pas revendiqué en revanche la mort des 35 civils, dont 31 femmes, également tués mardi dans la ville d’Arbinda, faisant de cette action, avec 42 morts au total, l’attaque la plus meurtrière subie par le Burkina Faso depuis le début des violences djihadistes il y a cinq ans.... suite de l'article sur LeMonde.fr