Le Conseil supérieur de la Communication (CSC) a rompu avec son ancien système de monitoring des médias. Le nouveau modèle de régulation calqué, de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) du Maroc a été lancé officiellement dans la soirée du vendredi 27 décembre 2019.
Fini l’analogie. Place au numérique. Le nouveau système est un centre de monitoring qui va permettre au Conseil supérieur de la communication (CSC) d’observer le contenu des radios et des télévisons implantées dans le territoire national. Il a une capacité d’enregistrement de 24 chaines de télé et de 60 chaines de radios. Actuellement, se sont 17 chaines de radios et 36 chaines de télé qui sont enregistrées. Avec une capacité de stockage de cinq ans pour les données radios et deux ans pour les données de télévisions. Le système est doté de trois robots : un premier pour la captation, l’enregistrement et le stockage des données ; d’un mécanisme qui permet à tous les systèmes enregistrés en directs ou en différés d’opérer un certain nombre de traitement en fonction des exigences du métier de régulation ; le troisième robot est beaucoup plus utilisé en période électorale. Il permet le comptage de temps de parole des personnalités publiques.
Avec ce nouveau dispositif, le CSC sera plus performant dans son travail de régulation. Cela, au grand bonheur du premier responsable de l’institution, Mathias Tankoano. « Le système de monitoring dans un Etat démocratique est essentiel. Nous devons garantir la liberté de la presse. Cette liberté passe par le contrôle des contenus. Avec l’acquisition de ce nouveau matériel, nous pourrons compter le temps de parole, tant des autorités gouvernementales que des partis politiques de la majorité et de l’opposition. C’est donc un dispositif essentiel. Il était important pour nous d’être à la page », a-t-il affirmé.