Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Burkina: Sapaga (Ouaga-Koupela) : les manifestants refusent de libérer la route tant que le chef koglweogo de Boulsa n’est pas libéré

Publié le vendredi 27 decembre 2019  |  Netafrique.net
Les
© Autre presse par DR
Les manifestants refusent de libérer la route tant que le chef koglweogo de Boulsa n`est pas libéré
Comment


Les manifestants ont refusé de libérer la route tant que le chef koglweogo de Boulsa Boureima Nadbanka n’est sera pas libéré a constaté l’envoyé spécial de Radio Oméga sur place.

Après avoir eu une rencontre avec les autorités administratives de la localité dont le Haut Commissaire, ils ont maintenu leurs barricades causant de longues files de voitures en attente.

Les manifestants ont mis en exécution leur menace bloquant la route nationale 4 (Ouaga-Koupela) au niveau de Sapaga. Ils réclament la libération du chef Koglweogo, Boureima Nadbanka, chef du groupe d’autodéfense Koglwéogo accusé d’avoir perpétré le massacre de plusieurs dizaines de civils peulh à Yirgou le 1er janvier 2019.

Situation tendue également à Boulsa.

Des manifestants ont réclamé mercredi déjà la libération de Boureima Nadbanka, chef du groupe d’autodéfense Koglwéogo accusé d’avoir perpétré le massacre de plusieurs dizaines de civils peulh à Yirgou le 1er janvier 2019.

Les manifestants se sont rendus à la gendarmerie, au haut-commissariat ainsi qu’au palais royal. Ils ont menacé de durcir le ton si Boureima Nadbanka n’est pas libéré dans les jours à venir. Les syndicats des commerçants et des transporteurs ont demandé la fermeture des lieux de commerce.

Les stations d’essence qui avaient fermé, ont ouvert pour ravitailler ceux qui n’ont du carburant pour rallier Sapaga

Des koglweogo ont afflués des provinces de la Gnagna, de la Komandjari et autres pour se joindre aux manifestants. Environ 300 d’entre eux ont pris la direction de Sapaga pour fermer la route nationale numero 4 (Ouaga-Koupela) pour réclamer la libération du chef koglweogo Boureima Nadbanka.

La cinquantaine bien sonnée, ce dernier a fait fortune comme planteur en Côte d’Ivoire avant de rentrer en 2014 dans son Boulsa natal où avec l’insécurité, il a implanté le groupe d’autodéfense Koglweogo. C’est lui qui a également implanté les Koglweogo de Barsalogho dont dépendent ceux de Yirgou.

Wilfried Dambré, envoyé spécial à Sapaga
Commentaires