Le pape François a dénoncé mercredi les agissements « des groupes extrémistes sur le continent africain, surtout au Burkina Faso, au Mali, au Niger et au Nigeria ». L’annonce a été faite lors de son traditionnel message « urbi et orbi » (à la ville de Rome et au monde, en latin) à l’occasion de son de son septième Noël en tant que souverain pontife.
Il a exprimé son réconfort « à tous ceux qui sont persécutés à cause de leur foi religieuse, spécialement les missionnaires et les fidèles enlevés ».
Les attaques terroristes contre les églises ou des religieux chrétiens se sont multipliées récemment au Burkina. En mai 2019, quatre fidèles ont été tués dans une attaque contre une église catholique à Toulfé, localité du nord du Burkina. Le 13 mai, quatre catholiques ont été tués lors d’une procession religieuse en honneur de la Vierge Marie à Zimtenga, dans le nord du Burkina Faso. La veille, six personnes dont un prêtre, avaient été tuées lors d’une attaque pendant la messe dans une église catholique à Dablo également dans le nord du pays. Le 29 avril, six personnes avaient été tuées lors de l’attaque de l’église protestante de Silgadji, toujours dans le nord.
À la mi-mars, l’abbé Joël Yougbaré, curé de Djibo (nord) a été enlevé par des individus armés. Le 15 février, le père César Fernandez, missionnaire salésien d’origine espagnole, a été tué dans au centre.