Des transfuges des partis de l’opposition et de la majorité au pouvoir ont lancé, vendredi à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse, le Rassemblement patriotique pour l’intégrité (RPI) dont l’ambition est de rompre avec les pratiques politiques dépassées et rétrogrades, a constaté l’AIB.
Le président du RPI Inoussa Bilgo, a martelé que son parti nouvellement né, veut rompre avec les pratique politiques «dépassées et rétrogrades en vue d’offrir une alternative politique innovante, crédible aux burkinabè».
M. Bilgo s’exprimait vendredi au concours d’une rencontre avec les hommes de médias lors de la présentation de son parti nouvellement porté sur les fonds baptismaux.
Le public au lancement du RPI à Ouagadougou
Le RPI est porté par des transfuges de partis et formations politiques de l’opposition, de la majorité ainsi que d’Organisations de la société civile (OSC), «lasses d’attendre le changement réel souhaité par les Burkinabè».
«Des mutations s’imposent et s’imposeront à tous. Il revient à la nouvelle génération de prendre ses responsabilités afin de façonner une classe politique davantage patriote qui se veut être véritablement au service du peuple», a insisté le président Bilgo.
Il a toutefois réfuté les allégations tendant à faire croire que leur organisation qui ne se réclame d’aucune idéologique classique, encore moins de la majorité ni de l’opposition soit une «fabrication» du président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé et du Larlé Naba, leader coutumier et influent ministre du Mogho Naba.
Il a insisté que lui et ses camarades « se positionnent » comme une force de changement, « loin des querelles politiques intestines ».