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Des jeunes des partis et formations politiques sensibilisés sur leurs rôles et responsabilités dans la pacification des processus électoraux

Publié le vendredi 20 decembre 2019  |  Ministère
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Des jeunes des partis et formations politiques sensibilisés sur leurs rôles et responsabilités dans la pacification des processus électoraux
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Comment éviter en 2020, les évènements malheureux que notre pays a connus lors des élections municipales de Mai 2016 ? Quels rôles les acteurs politiques doivent-ils jouer dans la prévention des conflits électoraux ? Quelles peuvent-être les alternatives pour une meilleure participation des jeunes en politique ? Plusieurs jeunes des partis et formations politiques de la région des Hauts Bassins ont renforcé leurs connaissances sur ces questions, au cours d’une formation, le mercredi 18 décembre 2019 à Bobo-Dioulasso.
La rencontre des Hauts Bassins est la première des 3 sessions de formation que le ministère de l’Administration territoriale , de la Décentralisation et de la Cohésion sociale a initié sur le rôle et la responsabilité des jeunes des partis et formations politiques dans la pacification des processus électoraux.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Haut- commissaire du Houet.
C’est le directeur général des libertés publiques et des affaires politiques (DGLPAP) qui a abordé la première communication sur le thème: «Participation politique des jeunes ».
Notre pays, le Burkina Faso va connaître encore des élections en 2020. La jeunesse qui constitue une partie importante de cet électorat doit en comprendre les enjeux, a-t-il fait savoir.
Dans son exposé, Bruce Emmanuel Sawadogo a tout d’abord entretenu les participants sur les modalités de participation politique. Malgré leur force numérique, le communicateur a relevé que la place des jeunes dans les partis politiques reste résiduelle.

Selon lui, les facteurs entravant sont surtout liés à la limitation financière ou encore au manque de connaissances et de sensibilisation des jeunes sur les rôles politiques. Face à ces préoccupations, le DGLPAP a proposé des pistes pour une amélioration de la présence des jeunes dans les sphères de décision politiques. On peut retenir entre autres: la promotion de l’éducation civique et des clubs de discussions et les conseils d’étudiants qui nourriraient des aspirations politiques; l’institution d’un quota au profit des jeunes lors des élections législatives et municipales ainsi que le renforcement des cadres d’expression des jeunes, à l’image du conseil national des jeunes.

Le second module de cet atelier de formation a porté sur « prévention et gestion des conflits électoraux ». Il a été piloté par Isaac Malassi Domba, le directeur des organisations et des associations de la société civile, à la DGLPAP.

Définissant les élections comme une compétition, il admet qu’elles sont des sources de conflits ou de violences. Dans sa démarche, il a présenté les généralités sur les conflits électoraux au Burkina Faso, les mécanismes de prévention et de gestion des conflits ainsi que les rôles et responsabilités des acteurs politiques dans la gestion des conflits électoraux.
A l’en croire, la mauvaise gestion des rivalités constituent, à côté des fraudes, les causes des conflits électoraux. Prenant l’exemple de la loi Shérif, les systèmes électoraux peuvent aussi être sources de contestations ou de tensions. C’est pourquoi, le communicateur a conseillé aux acteurs politiques de se parler, de coordonner leurs approches comme c’est


le cas avec le code de conduite porté par le Conseil supérieur de la communication, à l’occasion des joutes électorales.
Pour ce faire, il a évoqué la nécessité pour les partis et formations politiques de disposer, en interne, de textes de fonctionnement clairs. A l’externe, il a suggéré aux acteurs de travailler à établir, par consensus, les règles du jeu et de veiller à sauvegarder les institutions.
Les élections présidentielles et législatives pointent à l’horizon. La scène politique sera bientôt en ébullition. Vivre des élections transparentes, équitables et apaisées dépend aussi des acteurs politiques. C’est pourquoi, au sortir de cette rencontre, les participants ont tous émis le vœu de jouer leurs rôles pour éviter à notre pays, déjà éprouvé par le contexte sécuritaire difficile, le spectre des crises postélectorales.

Direction de la Communication et la presse ministérielle
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