Burkina-faso : un homme écope de 03 mois de prison pour avoir essayé d’avoir le numéro d’une demoiselle

Publié le jeudi 19 decembre 2019 | benin24tv

© Autre presse par DR
La Grâce présidentielle accordée à des prisonniers

Soré S. est un jeune homme, commerçant qui a tenté de prendre le numéro d’une demoiselle, ce qui lui a coûté malheureusement trois ans de prison. Soré S. répondait dans cette semaine aux faits de menaces sous condition par dame H.N devant le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, en matière pénale.

Selon les informations rapportées par le site netAfrique.net, le jeune homme a poursuivi la demoiselle H.N depuis le quartier Zone 1 jusqu’à Saaba, rien que pour avoir son numéro de téléphone. Mais celle-ci, peur de l’attitude de l’homme l’a entraîné en justice.

Soré explique qu’il était stationné devant une auberge une nuit de septembre dernier. En fait l’auberge, c’est plutôt des chambres de passe, puisqu’il finira par le dire. Lui donc qui est un habitué du coin voit sortir des lieux dame H.N, qui enfourche sa moto.Il la suit et essaie de lui parler, mais celle-ci continue son chemin. C’est ainsi que Soré va la suivre jusqu’à Saaba, et c’est devant sa porte qu’il va dire à la dame que comme il vient de connaître chez celle-ci, ils se reverront. Il lui souhaite par ailleurs «bonne nuit et à demain».

Prise de peur, H.N alerte alors ses frères qui poursuivent et rattrapent Soré, qui avait démarré en trombe. Il est conduit au commissariat de police où il est auditionné et ensuite déféré. A la barre, il a tenu mordicus que c’est le numéro de téléphone seul qu’il voulait, sinon rien d’autre.

Le procureur, qui l’avait entendu lors de son mandat-dépôt lui a rafraichi la mémoire et lui a signifié qu’à cause d’un simple numéro de téléphone, il a passé plus de deux mois à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).

Il lui explique que si toutefois H.N. était ce qu’il pensait comme les autres femmes qui viennent dans ces maisons closes, elle se serait arrêté au premier signal. Le procureur a requis sa relaxe, au bénéfice du doute. Le tribunal quant à lui le renvoie des fins de la poursuite, espérant que ces temps passés à la MACO lui serviront de conseils, indique le site.

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