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Procès charbon fin : L’audience reprend le 14 janvier

Publié le jeudi 19 decembre 2019  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Ouverture de l’audience de l’affaire « Charbon fin » ce mardi 17 décembre 2019 au Tribunal de grande instance de Ouagadougou.
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L’audience de l’affaire charbon fin s’est poursuivie le mercredi 18 décembre 2019 au Tribunal de grande instance de Ouagadougou. Suite aux requêtes formulées par les parties, le tribunal a mis le dossier en délibéré. L’audience reprend le 14 janvier 2020.



Les débats sur les irrégularités relevées par la défense étant clos, c’était maintenant au tour des avocats de l’Etat d’introduire une requête de saisie conservatoire. C’est dire qu’ils veulent des garanties montrant que si Essakane est condamnée, elle pourra payer les amendes. « C’est un préjudice énorme que l’Etat a subi. Nous estimons qu’à ce stade de la procédure, il est nécessaire que des garanties soit prises pour conserver et préserver les droits de l’Etat burkinabè au cas où nous aboutissons à une condamnation », a plaidé Me Rodrigue Bayala. Ce qui a motivé cette requête selon l’avocat est qu’une personne morale peut disparaître à tout moment par un mécanisme juridique. Et sachant que la procédure sera longue, les avocats de l’Etat se veulent prévoyant. « L’issue de ce procès, personne ne le sait. Combien de recours va faire Essakane et combien en fera l’Etat. Personne ne peut répondre. C’est pourquoi nous demandons une garantie de l’autorité judiciaire ».

Les conseils d’Essakane ne sont pas de cet avis. Ils n’y sont pas allés du dos de la cuillère pour défendre leur position. Pour Me Moumouny Kopiho, ses confrères des parties civiles parlent comme si sa cliente était déjà condamnée. « Ils ne parlent pas d’éventuel condamnation. Nous avons l’impression que tout est tracé. Cela m’effraie. Je n’ai pas envie de faire un travail inutile. Rendons justice dans la sérénité. Il ne faut pas que les gens perdent la tête à cause des milliards », a affirmé l’avocat de la société minière de droit burkinabè. Les montants donnés par la partie civile étant tirés des rapports d’expertises, il est inadmissible pour la défense de suivre la logique des parties civiles. Car la nomination desdits experts pose problème. Le dossier a été donc mis en délibéré afin que le juge statut sur les requêtes formulées par les deux parties.



Halima Koanda
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