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Nouvelle formule du Sénat : l’Eglise et l’ADF/RDA disent «oui»
Publié le lundi 9 septembre 2013   |  FasoZine


Religion
© aOuaga.com par A.O
Religion : le pasteur Michel Ouédraogo reconduit pour 3 ans
Dimanche 13 janvier 2013. Ouaga. Le pasteur Michel Ouédraogo de l’eglise les assemblées de Dieu (AD) a été reconduit pour 3 ans


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Le ministre en charge des Réformes politiques a rencontré le 7 septembre 2013 à Ouagadougou la presse pour lui présenter et expliquer le contenu du rapport d’étape circonstancié sur l’opérationnalisation du Sénat. L’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), présente à cette conférence de presse, a indiqué qu’elle adhérait à ce Sénat «nouvelle formule». Idem pour l’Eglise catholique, qui avait émis des réserves sur certains aspects de l’nstitution.

Désormais le Sénat, s’il est mis en place, comportera 71 membres au lieu de 89. L’âge minimum requis pour être sénateur pourrait être de 30 ans, au lieu de 45. Des mesures seront prises pour minimiser le coût de fonctionnement du Sénat. De même, le quota qui était réservé au président du Faso sera revu à la baisse. En vue de la mise en œuvre de ces nouvelles mesures, la Constitution du Burkina sera à nouveau révisée… Tels sont, entres autres, les propositions que les membres du comité de suivi des reformes ont proposé au chef de l’Etat burkinabè, Blaise Compaoré. «Nous, nous avons fait notre travail. Il revient maintenant au chef de l’Etat de décider de ce qu’il va faire» indique Arsène Bognessan Yé, ministre en charge des Réformes politiques.

Mais que vont devenir les sénateurs déjà élu? «Je ne sais pas. Franchement sur la question, il n’y a rien qui a été décidé», répond le ministre Bognessan Yé, avant d’ajouter qu’il était mal placé pour répondre à cette question.
Le comité de suivi et d’évaluation a par ailleurs recommandé au chef de l’Etat de rappeler aux Burkinabè que la mise en place du Sénat n’a pas pour but de modifier l’article 37.

«Il y a des opposants qui connaissent l’importance d’un Sénat. Mais s’ils s’opposent à sa mise en place, c’est parce que politiquement cela ne les arrange pas», souligne Sébastien Ouédraogo, représentant la majorité. D’après lui, «ces opposants font de la pure intoxication» en faisait croire au peuple que le Sénat a d’autres objectifs que le renforcement de la démocratie. Dans tous les cas, renchérit Amadou Dabo, représentant de l’opposition politique, «je vous rappelle que contrairement à ce que certains veulent faire croire, il y a sept partis affiliés au chef de file de l’opposition qui ont pris part aux différentes concertations».

Pour sa part, le représentant des communautés religieuses a laissé entendre que l’Eglise catholique depuis le début n’était pas opposée au Sénat dans son principe mais plutôt aux conditions de sa mise en œuvre. Du reste a ajouté Marc Somda, l’ensemble des propositions de l’Eglise catholique a été prise en compte dans la nouvelle formule.

Idem pour l’ADF/RDA. A en croire Mathieu Hien, représentant le parti de l’éléphant à cette rencontre, l’ensemble de leurs propositions ont été retenus. «Nous avions demandé de revoir les conditions d’âge pour permettre aux jeunes d’entrer au Sénat. Cela a été fait. Nous avions réclamé la réduction du nombre de sénateurs, c’est effectif. Nous avons demandé des mesures sociales fortes, ce qui a été fait. L’élargissement du Sénat aux autres couches socioprofessionnelles a aussi été prise en compte …», explique M. Hien.

Toute chose qui lui fait dire qu’il se reconnait dans le Sénat nouveau format. Mathieu Hien a répondu à ceux qui soupçonnent le parti de l’éléphant de regagner la table de la soupe». «Il n’y a pas de soupe à manger. Bien au contraire, dira t-il, nous sommes allé au nom de la paix, parce que nous voulons la cohésion sociale, le renforcement de la démocratie pour le bonheur du peuple burkinabè».

Le comité de suivi et d’évaluation dit fonder l’espoir que la mise en œuvre des recommandations issues de ses réflexions permettra l’opérationnalisation du Sénat dans un climat sociale apaisé… Du reste, Arsène Bongnessan Yé a indiqué que le chef de l’Etat s’emploie déjà à cela, vu qu’il a demandé d’élargir les concertations à toutes les composantes sociales et politiques en vue de parvenir à cette finalité.

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