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Burkina Faso: L’espoir est perdu avec ce pouvoir, l’horizon est plus que jamais sombre Pascal Zaïda et Marcel Tankoano

Publié le vendredi 6 decembre 2019  |  Autre presse
Pascal
© Autre presse par DR
Pascal Zaïda: «Les élections doivent se tenir coûte que coûte à la bonne date»
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Conférence de Presse de la Coordination des OSC pour la Patrie (COP)

Déclaration liminaire

Voici quatre ans que la galaxie conduite par le MPP et ses alliés putatifs ont sifflé la fin de la cohésion nationale en nous embarquant vers de désastreuses situations sécuritaire, socioéconomique et politique.
Où Allons-nous ? Se demanderait l’autre…
On en sait que peu !

Mais ce que nous savons, c’est que nous sommes passés par quatre années d’incertitudes et d’amateurisme qui ont fait le lit des douleurs que nous éprouvons aujourd’hui :
Paupérisation ; marasmes économiques ; morts à la chaine ; etc…
Evoluant ainsi, nos dirigeants, réfugiés derrière le pare-feu de l’insurrection populaire de 2014, se refusent à créer les conditions d’une viable reconstruction du pays.
Si nous prônons de jour comme de nuit la réconciliation nationale, nous sommes aussi dans le devoir de dénoncer les entraves à cette réconciliation ; Le MPP, Rock Marc Kaboré et ses amis sont les véritables freins à la réconciliation.

Ils sont, par leurs comportements dénués d’humilité, en train de faire de notre pays un champ de ruine.
Mesdames, messieurs ,
En moins d’une demi-décennie de gestion du pouvoir par le MPP et ses ouailles, la lucidité s’est désinstallé des esprits, occasionnant une morgue de la cohésion nationale et une forte intrusion de terroristes chez nous.
Mesdames et messieurs ;
Il faut que tous les burkinabé redescendent sur terre pour réaliser que les hommes en qui ils ont placé leur confiance et porté au pouvoir sont loin d’être ceux qui se vantaient d’être « munis de compétences hors paires » ; sont loin d’être la solution qu’ils prônaient.
Ils sont, à l’analyse, loin d’être la solution aux équations sociopolitiques et économiques du pays. Pis, au fil des années, nous avons vite réalisé que ces dirigeants constituent le véritable problème du pays.
Chers journalistes.

Nous sommes :
Un peuple rêveur d’espoirs de changement dans les gestions gouvernementales.
Nous sommes un peuple axé vers son retour à la dignité.
Nous sommes enfin un peuple qui se décomplexe et qui veut reconstruire son intégrité.
Malheureusement… nous nous retrouvons être un peuple souffreteux dont les dirigeants sont incapables de tracer des trajectoires qui nous sauveront tous.

Il ne peut d’ailleurs en être autrement, lorsqu’on a la conduite de la politique du gouvernement des hommes incompétents, complètement en déphasage avec les réalités du pays et qui ne jurent que par le bréviaire des amitiés et autres affinités cupides.
Conséquence malheureuse, le pouvoir avec son lourd passif constitué de gabegies, de concussion, d’impunités, de violations de droits humains, d’incompétences dans presque tous les départements gouvernementaux met en pointillés l’avenir de la nation. Ainsi, la déception et la désaffection des citoyens burkinabè prennent de l’ampleur. Ceux qui rêvaient d’un réel changement sont hantés par une grande frustration quand très vite, ils se sont rendus compte qu’il n’y a rien de nouveaux sous les cieux et que ceux qui leur vendaient l’illusion d’un changement ne sont rien d’autres que des chats avec des boubous d’emprunts qui continuent pourtant leur culte de clientélisme, de corruption et de prédation.

Et le tout avec des dérives langagières de nature à davantage narguer le peuple.
En témoigne les sorties peu révérencieuses des Sieurs Simon Compaoré et Clément Sawadogo qui, au lieu de tenir un discours rassembleur, préfèrent exceller dans des diatribes tendant à rejeter leur insuffisances sur certains citoyens.
Leurs propos peu dignes d’hommes de leurs rangs doivent être sanctionnés par le chef de l’Etat.
Au demeurant, la justice devrait se réserver le droit de les entendre afin qu’ils étayent au mieux leurs propos et disent où se terrent les ennemis du pays. Toute chose qui épargnera de la Nation de leurs comportements déviants.
Sur le front sécuritaire, en quatre ans, point d’assurance au regard de l’attitude paranoïaque du gouvernement qui, au lieu de voir la fragilité du système de renseignement et le sous-équipement des troupes tend à livrer et à faire livrer nos braves FDS à une mort programmée. Toujours par leur impuissance face aux attaques terroristes récurrentes, le pouvoir tente pitoyablement et de façon éhontée d’accuser certains citoyens.

Ce disque suffisamment rayé a fini de convaincre le peuple qu’en réalité, le MPP et ses alliées sont en manque criard de solution pour épargner le pays de l’hydre terroriste. Sinon, comment, un gouvernement qu’on dit être formé d’expérimentés, peut ne pas maîtriser des données sécuritaires vitales pour le pays ? Le régime obnubilé par une fébrilité inextricable a divisé le pays.
Réconcilier et rassurer afin de susciter une meilleure collaboration de tous les citoyens de ce pays, devraient être le leitmotiv de ce régime qui se perd dans des conjectures malsaines. Pendant ce temps, plus de la moitié du pays est sous contrôle djihadiste laissant errer de milliers de Burkinabè qui sont sans abris, les enfants déscolarisés et sans soins sanitaires appropriés.
On ne cessera de le répéter, la lutte contre le terrorisme exige l’union sacrée des filles et fils de ce pays.
Le gouvernement, au lieu d’accepter la main tendue de certains fils dignes de la Nation, préfère des solutions simples à un problème assez compliqué ; en ayant recours à des supposés recrutements de volontaires, sans aucune base juridique.
Au regard de ce qui précède, il faut reconnaitre que l’espoir est perdu avec ce pouvoir, l’horizon est plus que jamais sombre.
Pour revenir à la communication gouvernementale et présidentielle, nous voudrions ici vous dire qu’il est temps de mettre fin aux mensonges maladroits. On vous distille plein d’infos intox sur l’intégrité et la Sankarité du président KABORE. Il n’en est rien en réalité. Le Président KABORE ira à Pau, le Président KABORE ira à Canossa. Prenons plus au sérieux le peuple burkinabé.
En réalité, la cinquième année du pouvoir qui s’annonce donnera de voir un gouvernement moins capable qui tentera de séduire, d’amadouer la population pour espérer sa clémence aux prochaines échéances électorales.
C’est dans cette perspective que des actions de charmes, des magnanimités gouvernementales enveloppées dans des papiers de clientélisme électoral seront servis à foison au peuple. Restons donc vigilants pour ne pas continuer de patauger dans ces miasmes misérables.

Nous vous remercions!
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