Le producteur d'or canadien Semafo a annoncé lundi qu'il ne prévoyait pas de rouvrir d'ici la fin de l'année sa mine de Boungou, au Burkina Faso, après une attaque contre des employés de l'entreprise qui a fait 38 morts il y a près d'un mois.
À lire aussi : Miné par le djihadisme, le Burkina Faso menace de s’effondrer
«Nous n'anticipons pas reprendre les opérations à Boungou d'ici la fin de l'année», a indiqué le groupe minier dans un communiqué.
«Tout plan de redémarrage impliquera nécessairement que le gouvernement renforce la sécurité sur la route publique menant à Boungou ainsi que dans la région en général», dans l'est du Burkina, a précisé la société basée à Montréal.
«Nous évaluons des scénarios où l'utilisation des routes publiques serait limitée, en transportant notamment nos gens par la voie des airs à partir de Fada», ville située à environ 200 km à l'est de Ouagadougou, a ajouté Semafo.... suite de l'article sur Autre presse