Un raid contre un lieu de culte protestant à Hantoukoura, dans l’est du pays, a fait quatorze victimes, dont le pasteur et cinq mineurs.Pour des raisons encore inconnues, les assaillants qui ont attaqué, dimanche 1er décembre, les fidèles de l’église protestante d’Hantoukoura, localité de l’est du Burkina Faso située non loin de la frontière nigérienne, ont épargné les femmes. Pas les enfants. Parmi les quatorze victimes figurent le pasteur et cinq mineurs, le plus jeune étant âgé de 12 ans. Tous portent le même patronyme, Ouoba, sans qu’on puisse confirmer que les défunts appartiennent à la même famille.
Selon des sources sécuritaires citées par l’AFP, le massacre a été perpétré par une « dizaine d’individus lourdement armés » et « signalé aux environs de 12 heures ». Une « opération de ratissage » a été lancée par le groupement militaire de Foutouri, le chef-lieu départemental, pour retrouver les « traces des assaillants », qui se sont « enfuis à bord de motocyclettes ». Aucune revendication n’a encore été formulée. Mais tant au niveau gouvernemental que pour les populations ou les observateurs de cette région, il ne fait guère de doute que la tuerie a été menée par l’un des groupes djihadistes actifs sur le territoire burkinabé... suite de l'article sur LeMonde.fr