Des spécialistes de Oto-Rhino-Laryngologie (ORL) et de la chirurgie cervico-faciale sont réunis les 3 et 4 décembre 2019 à Ouagadougou à l’occasion du 7ème congrès de la Société burkinabè d’ORL (SO.B.ORL). L’objectif principal de cette rencontre est de réfléchir à de nouvelles pratiques de diagnostic et de soins dans cette spécialité médicale.
Ils étaient des centaines, les praticiens en Oto-Rhino-Laryngologie (ORL) et en chirurgie cervico-faciale à prendre part ce mardi 3 décembre à l’Hôpital de Tengandogo à l’ouverture du 7ème congrès scientifique de leur société savante, la SO.B.ORL. C’est dans une belle ambiance que les travaux ont débuté. Venus de pays comme le Bénin, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Togo, la France et bien entendu le Burkina Faso, les congressistes de 2 jours devraient se partager des expériences pour une amélioration de la qualité des soins dans leur discipline. Principalement, ils devraient s’accorder sur de nouvelles pratiques de diagnostic et de soins en ORL et chirurgie cervico-faciale conformément à l’évolution scientifique dans le monde. « Notre société aura bientôt une vingtaine d’années. Nous sommes dans une phase de maturité et avons décidé à l’occasion de ce 7ème congrès d’aborder les nouvelles pratiques en terme de diagnostic et de traitement. Le domaine scientifique évolue beaucoup et l’ORL ne peut pas être en reste des nouvelles approches thérapeutiques et de diagnostic », a relevé le maître d’ouvrage de cette rencontre qui n’est autre que le président du comité d’organisation, par ailleurs président de la SO.B.ORL, le Pr Bertin Priva Ouédraogo. Il s’est par ailleurs réjoui de la tenue effective de ce congrès et surtout de la participation de ses confrères d’autres pays qui témoignent ainsi leur amitié au peuple burkinabè dans un contexte sécuritaire difficile. C’est pourquoi il a émis le vœu que les résultats des travaux puissent édifier plus d’un. Les pathologies naso-sinusiennes, les cancers ORL et les surdités constituent aussi des préoccupations majeures auxquelles les médecins du nez, de l’oreille et du sinus vont se pencher en vue de trouver des traitements efficaces. Dévoilant le programme de ce congrès qui vient après celui de 2017 tenu à Bobo Dioulasso, le président du Comité scientifique, le Pr Rabiou Cissé, a indiqué qu’il est prévu 80 communications orales, 10 autres affichées et 12 conférences programmées. Aussi a t-il souhaité que ces différents travaux puissent contribuer à améliorer la qualité de la prise en charge des patients. Une efficacité de soins qui est, sans nul doute, vivement attendue par les populations. En effet, selon le chargé de missions au ministère de la Santé, Dr Narcisse Naré, représentant la patronne de ce département, le Pr Claudine Lougué, plus de 100 millions de personnes sont affectées de handicaps sensoriels dans le monde dont une bonne majorité en Afrique. « Nous devons donc adopter des innovations technologiques car il y va du bien-être des patients », a t-il recommandé.