Le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré a présidé, jeudi à Ouagadougou, l’ouverture d’un symposium régional qui vise selon lui, «à explorer toutes les pistes susceptibles de faire de la cohésion sociale, un principal vecteur de paix».
«La présente réunion (…) vise à explorer toutes les pistes susceptibles de faire de la cohésion sociale, non seulement un principal vecteur de paix, de tolérance et de vivre ensemble, mais aussi un instrument de confiance mutuelle retrouvé», Christophe Dabiré.
Le chef du gouvernement s’exprimait jeudi, à l’ouverture du Symposium régional de Ouagadougou axé sur la cohésion sociale et le vivre ensemble.
Selon lui, «face au terrorisme, nous devons imaginer ensemble des solutions vigoureuses concertées».
Il a invité les participants à «des échanges féconds susceptibles de déboucher sur une déclaration qui nous engage tous dans la promotion d’une culture de la paix».
«Des réponses globales et durables à la problématique de l’extrémisme violent sont impératives pour vaincre le terrorisme», a-t-il noté.
Et pour le réussir, M. Dabiré a estimé que «chaque nation se doit d’apporter sa pierre à l’édification d’une société où il fait bon vivre».
Le 14 septembre dernier, Ouagadougou a abrité un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur le terrorisme élargi aux chefs d’Etats du Tchad et de la Mauritanie.
«Cette conférence a pris des décisions très importantes comme l’adoption d’un plan d’action 2020/2024 et la mobilisation des ressources financières en vue de faire face à l’urgence terroriste dans notre région», a-t-il expliqué.
Pour vaincre le terrorisme, Christophe Joseph Marie Dabiré, estime qu’au de-là de l’action militaire, il faut «poursuivre et renforcer le développement».
A cet effet, il a rappelé que le gouvernement burkinabè a mis en œuvre le Programme d’urgence pour le Sahel (PUS) et le Programme d’appui au renforcement de la sécurité intérieure du Burkina Faso.
«Ces politiques publiques en faveur des populations des zones affectées enregistrent aujourd’hui des résultats satisfaisants. Nous devons donc mutualiser nos efforts afin de prendre le dessus sur les forces du mal, l’obscurantisme et le fatalisme», a-t-il affirmé.
Le symposium régional de Ouagadougou sur la Cohésion sociale et le vivre ensemble se tient du 21 au 23 Novembre 2019. Il est organisé par le gouvernement burkinabè avec l’appui de l’ONG Dialogue sans frontières.
Il sera marqué par plusieurs panels, un gala cinématographique et des espaces dialogues.
Pour la présidente du comité d’organisation, par ailleurs, ministre en charge de la Cohésion sociale, Madiara Sagnon/Tou, le symposium s’inscrit dans le prolongement et le renforcement des capacités en matière de cohésion sociale en vue de (…) favoriser le dialogue des cultures, la prévention des tensions interculturelles».
«Ce rendez-vous du donner et du recevoir sera un tremplin pour garantir le mieux vivre ensemble et l’équité sociale», a-t-elle affirmé.