Le ministre burkinabè de la Communication, et porte-parole du gouvernement Remis Dandjinou a déclaré mercredi que les actions de l'armée burkinabè étaient de plus en plus marquées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme auquel le pays fait face depuis près de quatre ans.
"Il y a une action de nos forces de défense et de sécurité sur le terrain qui est de plus en plus marquée. Il y a peut-être quelques soldats qui vont perdre la vie mais je pense qu'au final, notre pays va vaincre" le terrorisme, a déclaré M. Dandjinou, à l'issue du conseil des ministres.
Depuis 2015, plusieurs régions du Burkina Faso sont la cible d'attaques terroristes ayant fait à ce jour près de 700 morts et des milliers de déplacés. Une grande partie du territoire burkinabè est déconseillée par des représentations diplomatiques, notamment française.
"Notre pays connait des difficultés dans certaines de ses parties. Mais nous avons un pays qui se bat, un pays résilient. Chaque pays fait ce qu'il veut, sur cette question, le paradoxe est que nous avons des pays qui nous mettent à l'index, mais lorsque nos chefs d'Etat demandent un certain nombre d'aménagement pour permettre la lutte, ça tarde à venir", a souligné le porte-parole du gouvernement burkinabè.
Il a rappelé que depuis quelques années dans le cadre du G5 Sahel, les pays demandent un renforcement de la capacité de cette force et jusqu'à présent le financement et la mise en œuvre tardent. "Il est paradoxal que les mêmes qui ralentissent la défense de notre territoire, soient les mêmes qui indexent rapidement notre pays. Ça c'est leur droit. Le Burkina Faso se bat", a insisté M. Dandjinou.
Ces derniers jours, les forces de défense et de sécurité burkinabè multiplient les opérations antiterroristes notamment dans le Nord et le Sahel. Récemment une trentaine de terroristes présumés ont été tués dans le Nord et le Centre-Nord, et des femmes retenues par les terroristes comme esclaves sexuelles libérées. F