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Opération Bourgou IV: 24 individus neutralisés, 64 véhicules saisis

Publié le mardi 19 novembre 2019  |  FasoZine
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© RFI par Anthony Fouchard
Les militaires de la force conjointe du G5 Sahel lors de l`opération Haw Bi.
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Ceci est un communiqué de l’Etat major des armées françaises sur le bilan de l’opération Bourgou IV menée du 1er au 17 novembre 2019 par les forces armées du Burkina Faso, du Mali, de la force conjointe du G5 Sahel et des militaires français. Ladite opération a permis la neutralisation de 24 individus et la saisie de 64 véhicules et de munitions.

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Du 1er au 17 novembre, la force conjointe du G5 Sahel, les forces armées du Burkina Faso (FABF) et les forces armées maliennes (FAMa), appuyées par le groupement tactique désert « Acier », ont mené l’opération BOURGOU IV, dans les régions de Déou au Burkina Faso et de Boulikessi au Mali. Un peu plus de 1400 soldats burkinabè, maliens, nigériens et français ont participé à cette opération. Plus de la moitié des effectifs impliqués étaient des militaires des forces partenaires, ce qui représente une participation inédite pour une opération de cette ampleur.

Au total, l’opération BOURGOU IV a permis de mettre hors de combat 24 individus, ainsi que la saisie de 64 véhicules, d’une centaine de téléphones et de munitions.

L’opération, menée simultanément au Mali et au Burkina Faso en coopération avec les forces partenaires et la force conjointe G5 Sahel, avait pour but de perturber la logistique des groupes armés terroristes et d’entraver leur activité dans la région.

Au Burkina Faso, les forces armées burkinabè ont coopéré avec les militaires de la force Barkhane dans la reconnaissance de la forêt de Tofagala, au nord-est du pays.

Ils y ont contrôlé des dizaines de campements. Cette reconnaissance a permis de confirmer la présence de groupes armés terroristes, notamment grâce à la découverte de treillis de combat abandonnés et des traces suspectes de pick-up.

C’est en lisière de cette même forêt que, dans la nuit du 7 au 8 novembre, les bases des forces burkinabè et de la force Barkhane ont été la cible de harcèlement de groupes armés terroristes. Après avoir repéré des combattants ennemis à quelques centaines de mètres des bases, des tirs de sommation au canon de 25 mm et aux obus éclairants ont été effectués afin de les dissuader d’entreprendre toute attaque. Plus tard dans la nuit, une colonne de pick-up ayant débuté sa progression vers les bases a essuyé des tirs de destruction au canon de 25 mm, à la mitrailleuse, au mortier et à l’arme légère d’infanterie, la forçant à stopper son assaut et à s’exfiltrer.

Au Mali, par la suite, les forces partenaires, appuyée par Barkhane, ont contribué au renforcement des défenses du poste de Boulikessi, notamment grâce au stationnement d’éléments de la force conjointe du G5 Sahel. Les forêts du secteur de Boulikessi ont été fouillées, ce qui a permis de mettre à mal la logistique des groupes armés terroristes et d’entraver leur chaîne d’approvisionnement. Les forces armées partenaires et Barkhane ont ainsi pu récupérer d’importantes ressources des terroristes.

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace notamment dans le cadre de la force conjointe du G5 Sahel en cours d’opérationnalisation.
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