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Attaque de Boungou:Le PDG de SEMAFO, Benoit Désormeaux, à Ouaga

Publié le mardi 12 novembre 2019  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Cinq jours après l’attaque de Boungou, Benoit Désormeaux, PDG de SEMAFO INC, le grand groupe auquel appartient la mine, s’est entretenu le lundi 11 novembre 2019 avec le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré.
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Cinq jours après l’attaque de Boungou, Benoit Désormeaux, PDG de SEMAFO INC, le grand groupe auquel appartient la mine, s’est entretenu le lundi 11 novembre 2019 avec le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré. Traduire sa compassion au peuple burkinabè et aux familles des victimes et s’assurer qu’elles ainsi que les blessés sont bien accompagnés, tel est l’objet de sa visite qui a aussi permis de lever quelques zones d’ombre.

«Nous présentons nos condoléances aux familles des victimes de l’attaque meurtrière de la semaine passée, et à l’ensemble du peuple burkinabè. C’est la chose la plus importante à faire actuellement. Ma venue au Burkina Faso, c’est pour m’assurer que les familles des victimes sont bien accompagnées, et les blessés bien suivis dans les centres de santé », a confié le PDG de SEMAFO INC, Benoit Désormeaux ce lundi 11 novembre après une heure d’échanges avec le Premier ministre, Christophe Dabiré. Arrivé avec une délégation conduite par l’ambassadeur du Canada au Burkina, Carol Vivian Mc Queen, et le PCA de la mine de Boungou, Elie Ouédraogo, le grand patron est venu témoigner sa compassion au peuple burkinabè. Un convoi de cinq autobus de la mine de SEMAFO a subi une attaque terroriste le 6 novembre dernier dans la région de l’Est. Ce fut l’une des attaques la plus meurtrière car au moins 39 personnes y ont perdu la vie selon un bilan du gouvernement. Mais sur les réseaux sociaux, le nombre de victimes ne fait que grossir. Foi de certains, une soixantaine d’autres corps auraient été retrouvés plus tard aux alentours de Boungou. Qu’en est-il exactement ? « Nous avions dans le convoi 240 personnes. Nous avons aujourd’hui 39 personnes qui sont décédées, une soixantaine de blessés, et toujours une personne qui manque à l’appel. C’est le bilan au niveau de nos effectifs », a coupé court le PDG de la mine.
Quid de la rumeur faisant cas d’une fermeture de la mine ? « Nous avons arrêté les opérations, car les répercussions de l’incident sont importantes. Nous ne reprendrons que quand nous serons sûrs de travailler en toute quiétude. Il ne faut pas qu’il y ait de confusion, nous ne parlons pas de partir du Burkina Faso. Nous sommes en production ici depuis 2008. Notre désir c’est de reprendre les opérations, mais à condition qu’il y ait la sécurité ».

Halima K
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