Au moins 37 civils ont été tués, mercredi 6 novembre, lors de l’attaque d’un autobus transportant des travailleurs de la mine de Semafo, dans l’est du Burkina Faso. Le pays est sous le choc.
C’est la consternation ce jeudi au Burkina Faso, les condamnations sont unanimes après cette attaque. Une question reste sans réponse : comment un convoi d’une telle ampleur a pu être attaqué par des terroristes avec un bilan aussi lourd ? Les recherches sont toujours en cours dans la forêt de Boungou pour retrouver les survivants. C’est une zone très difficile d’accès et où les communications passent mal.
Une réunion de crise se tient en ce moment même du côté du palais présidentiel. Sont présents notamment le Premier ministre ainsi que les ministres de la Sécurité, de la Défense et de la Communication. Il s’agit de voir comment l’on peut renforcer la sécurité des populations, revoir toute la stratégie au niveau de la sécurisation de ces longs convois concernant les travailleurs de ces sociétés minières.... suite de l'article sur RFI