Les ministres de la Défense et des Affaires étrangères des pays du G5 Sahel était en réunion mardi 5 novembre. Cette sixième session du conseil des ministres s’est tenue dans un contexte de recrudescence des attaques contre les forces armées burkinabè et maliennes.
Le conseil des ministres du G5 Sahel pense à une structuration du secrétariat permanent afin de l’adapter aux défis sécuritaires. Dans les semaines à venir, un redéploiement des bataillons sur les différents fuseaux va s’effectuer afin de rendre plus performante la force conjointe. Mais en attendant, les pays membres comptent multiplier les rencontres pour la recherche de nouveaux partenaires.
La Chine monte en puissance. Les Turcs sont présents avec une contribution de cinq millions de dollars en équipement. Un sommet est prévu en Arabie saoudite pour approfondir le contact avec le monde arabe, selon Maman Sambo Sidikou secrétaire permanent du G5 Sahel. En fait les pays du G5 Sahel souhaitent traiter directement avec le monde arabe, sans intermédiaire. Quant à la participation de la Russie, les discussions sont toujours en cours. « Je suis presque sûr que les Russes demanderont l’aval des Nations unies avant d’intervenir », explique un officier.
Sur plan militaire, le nouveau commandant a proposé une mise en commun des forces aériennes de tous les pays dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Un redéploiement du bataillon tchadien est à l’étude. Ce bataillon viendra renforcer le fuseau centre, c’est-à-dire la zone des trois frontières, Mali, Niger et Burkina.... suite de l'article sur RFI