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Lutte contre le terrorisme : Les femmes du G5 Sahel prennent les armes

Publié le mercredi 6 novembre 2019  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Les femmes du G5 Sahel prennent les armes
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« Processus de réconciliation nationale et cohésion sociale dans un contexte de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme : rôle et responsabilité des femmes leaders ». C’est sur ce thème que s’est ouvert ce mardi 5 novembre 2019 à Ouagadougou un colloque international. Initiative du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN), cette rencontre de 3 jours qui regroupe les femmes du G5 Sahel est une occasion pour elles d’apporter leur contribution dans la lutte contre le terrorisme.

Parce que la lutte contre l’extrémisme violent et le terroriste est une affaire de tous, les femmes ont décidé d’aller au front, cela pour une victoire prochaine. A l’appel en effet du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN), elles sont nombreuses, venues du Burundi, de la Centrafrique, du Rwanda, des Comores et des pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad), à prendre part à un colloque international.

A leur tête, Sika Kaboré, épouse du président du Faso, Rock Marc Christian Kaboré, (président en exercice du G5 sahel), qui bénéficie du soutien de taille de la première dame malienne, Keita Aminata Maiga. Quoi de plus normal pour ces deux grandes dames de nouer le pagne pour s’attaquer au terrorisme quand on sait que leurs pays sont régulièrement objets d’attaques, de plus en plus meurtrières. Populations civiles et forces de défense et de sécurité n’échappent pas aux frappes des forces du mal. Conséquences : de nombreuses pertes en vie humaine, le déplacement forcé des populations, la déscolarisation des enfants en raison de la fermeture des établissements scolaires… C’est pourquoi la tenue de ce colloque international sur le thème : « Processus de réconciliation nationale et cohésion sociale dans un contexte de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme : rôle et responsabilité des femmes leaders ».

Un thème plus que d‘actualité. En effet, a relevé l’épouse du président du Faso, Sika Kaboré, les femmes et les enfants sont fortement touchés par l’extrémisme violent et le terrorisme. Sur environ 475 066 personnes déplacées internes recensées au Burkina à la date du 25 septembre 2019, a t-elle souligné, l’on dénombrait 36,49% de femmes et 47,79% d’enfants. Dans certaines régions du monde et d’Afrique, poursuit-elle, les femmes ont été utilisées de gré ou de force par des groupes extrémistes comme bombe humaine pour commettre des attentats. A cela, s’ajoutent les enlèvements pour servir d’esclave sexuels.

La situation interpelle les consciences, fera remarquer, à son tour, le président du HCRUN, Léandre Bassolé. Et l’interpellation doit susciter une réaction conduisant à la réflexion et à l’action. C’est d’ailleurs pourquoi, son institution qui a toujours fait appel à l’implication de toutes les bonnes volontés a initié cette rencontre pour recueillir et s’enrichir des contributions des femmes leaders. Omettre d’impliquer les femmes, selon lui, c’est amputer aux instances de décision une part majeure de solutions appropriées. Il a donc souhaité que les trois jours d’échanges et de partage d’expériences portent leurs fruits.

Est fortement attendu, au sortir des travaux, un Appel de Ouagadougou qui sera lancé à l’endroit des dirigeants africains sur la prise en compte du genre dans la gestion de la problématique de la lutte contre l’extrémiste violent et le terrorisme. Le dit Appel sera également remis au président du Faso.

Halima K
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