Si la violence des attaques djihadistes a placé le Mali sous les projecteurs le 1er novembre, la liste des victimes burkinabées s’est allongée ces dernières semaines. Quinze civils ont été tués à Pobé-Mengao, province du Soum, les 26 et 27 octobre. Le lendemain, c’est un policier qui a succombé à une attaque dans la province du Bam (Centre-Nord) et le surlendemain, cinq corps « criblés de balles » ont été découverts près de Dori, dans le nord du pays (région Sahel). De plus en plus fréquentes et meurtrières, les attaques de groupes armés ont fait plus de 600 morts et occasionné près de 500 000 déplacés internes.
Une situation à laquelle le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) se trouve confronté au quotidien. De passage à Paris, Patrick Youssef, le directeur régional adjoint pour l’Afrique du CICR, dresse un tableau préoccupant de la situation humanitaire et sécuritaire dans le pays.... suite de l'article sur LeMonde.fr