Le ministère de la santé, a procédé le lundi 04 novembre 2019 au CSPS de BISSIGHIN à Ouagadougou, avec l’appui technique et financier du Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA), au lancement de la 8e édition de la Semaine nationale de la planification familiale (SNPF). Du 4 au 10 novembre 2019, les produits contraceptifs seront offerts gratuitement dans toutes les formations sanitaires publiques.
Instituée depuis 2012, la Semaine de la planification (la SNPF ) met la promotion de la santé des mères et des enfants en avant à travers la sensibilisation des couples sur la nécessité d’espacer les naissances. Pour la présente édition, les activités de la SNPF consistent également à la tenue de journées de plaidoyer auprès des autorités politiques et administratives, de conférences débats, des animations, des jeux concours et de projection de films. Et comme pour motiver le maximum de femmes à s’y intéresser, les services de planification familiale et les produits contraceptifs seront offerts gratuitement dans toutes les formations sanitaires publiques du pays du 4 au 10 novembre 2019.
Foi de la ministre de la santé, Claudine Lougué, très prochainement, le Burkina passera à la gratuité de la planification familiale. Cette politique sanitaire devra permettre, à toutes les femmes dans le besoin d’utiliser une méthode de planification mais qui manquent de moyens financiers à le faire dorénavant sans frais. Et à l’en croire, « La SNPF est déjà une opportunité pour les jeunes filles et femmes adultes d’éviter les grossesses indésirables »
Emboitant son pas, le Dr Clémence Dabiré, marraine de la présente édition de la SNPF, par ailleurs épouse du premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, dira, à son tour que, « la planification familiale impacte de façon indéniable sur la réduction de la mortalité maternelle et néonatale ». De plus, a t-il ajouté, elle se révèle être l’un des moteurs les plus puissants de l’évolution d’un pays vers l’équilibre entre sa production et ses besoins.
Le représentant résidant du Fonds des nations-unies pour la population (UNFPA), Auguste Kpognon, a, quant à lui, exhorté les femmes à utiliser une méthode contraceptive pour non seulement leur bien-être, celui de leur progéniture mais aussi pour le pays. A cet effet, il a réaffirmé l’engagement de sa structure à déployer les moyens nécessaires pour l’atteinte des objectifs recherchés à travers la planification familiale.