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Le Quotidien N° 860 du 6/9/2013

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Commémoration de la journée internationale de la jeunesse: la région du Centre au cœur des festivités
Publié le samedi 7 septembre 2013   |  Le Quotidien


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© Autre presse par DR
Le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Basga Emile Dialla


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Le ministère de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi (MJFPE) a tenu à célébrer la nuit de la jeunesse, dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la jeunesse (JIJ) 2013, dans la région du Centre. C’était le jeudi 5 septembre 2013, à Ouagadougou, en présence de nombreuses personnalités, dont le parrain de la cérémonie, François Compaoré.
Nuit plutôt mouvementée, depuis même dans la soirée du 5 septembre 2013, au niveau du palais de la culture Jean Pierre Guingané. C’était la commémoration de la journée internationale de la jeunesse. De nombreuses personnalités ont pris part à cette festivité. La soirée, riche en couleur, a été ponctuée par la remise d’attestations de reconnaissance à différentes structures et associations, mais aussi à certaines personnalités, à l’image du Larlé Naaba Tigré, de Simon Compaoré et de François Compaoré, parrain de la cérémonie. Depuis 2006, la jeunesse burkinabè, à travers son ministère de tutelle, célèbre avec faste la Journée internationale de la jeunesse (JIJ), chaque 12 août, à travers une série d’activités. Instituée le 17 décembre 1999 par l’Assemblée nationale des Nations-Unies, le 12 août de chaque année marque la célébration de la Journée internationale de la jeunesse. Depuis 2006, la jeunesse burkinabè célèbre donc cette journée à travers une série d’activités socio-éducatives, culturelles et sportives. Ces séries d’activités qui ont débuté, du 3 au 16 août 2013, dans la région du Centre, ont eu pour thème : « Jeunes et migrations, quels enjeux pour le Burkina ». C’est donc dans cette optique que le MJFPE a choisi de commémorer la nuit de la jeunesse, le 5 septembre dernier. Les objectifs visés par cette célébration sont, entres autres, de favoriser une plus grande implication de la jeunesse dans les actions de développement. Toute chose qui pourrait créer et consolider les cadres de dialogue et de concertation, afin de permettre à la jeunesse d’acquérir un certain nombre de valeurs tant morales, culturelles, civiques que citoyennes, nécessaires à la consolidation de la paix sociale. Mieux, ces valeurs permettront de donner l’opportunité à la jeunesse afin qu’elle puisse définir, de manière concertée, les meilleures stratégies de son implication dans la construction nationale. Selon Basga Emile Dialla, ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, l’économie du Burkina n’est pas suffisamment compétitive pour générer un nombre suffisant d’emplois pour la jeunesse. « Voilà pourquoi les plus hautres autorités du pays ont initié des programmes spéciaux au niveau du ministère de la Jeunesse pour accompagner cette jeunesse-là », a-t-il dit. Et de poursuivre pour souligner que de telles rencontres sont des occasions pour les jeunes de réfléchir et de se projeter vers l’avenir. Quant à Boureima Tapsoba, maire de l’arrondissement 7, bénéficiaire d’une distinction, il estime que son prix est une invite à travailler davantage. « Nous devons travailler en synergie avec cette jeunesse-là, pour qu’elle soit épanouie et responsable pour un avenir meilleur », a-t-il déclaré. Il a par ailleurs pris l’engagement d’être toujours à l’écoute de la jeunesse. « Cette rencontre avec les jeunes est une occasion pour les encourager », a déclaré François Compaoré, parrain de la nuit de la jeunesse qui a également, à l’occasion, reçu une distinction. Pour tout dire, Il a invité la jeunesse à cultiver le dialogue, sans lequel aucun développement n’est possible .

Par Youssouf Compaoré (Stagiaire)

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