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Burkina : les idéaux de l’Insurrection d’octobre 2014 ont été trahis (UPC)

Publié le jeudi 31 octobre 2019  |  NetAfrique.Net
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© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
An I du pouvoir de Roch Kaboré : le sévère réquisitoire de l`opposition
Mardi 7 février 2017. Ouagadougou. L`institution Chef de file de l`opposition politique (CFOP) a animé une conférence de presse dans son tout nouveau siège à la Zone du bois pour présenter son mémorandum sur un un an du régime du président Roch Marc Christian Kaboré intitulé "Une année perdue pour le Burkina Faso". Photo : Zéphirin Diabré, président de l`Union pour le progrès et le changement (UPC) et chef de file de l`opposition politique
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Les idéaux de l’Insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 ont été trahis, selon l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), le principal parti de l’opposition qui a publié mercredi une déclaration à l’occasion de la commémoration de l’An 5 de l’insurrection populaire.

« La commémoration de l’An V de l’Insurrection a lieu dans un contexte très difficile pour notre pays, au triple plan sécuritaire, socio-économique et politique. Nos camarades insurgés qui étaient avec nous sur les barricades, et qui entonnaient le slogan « plus rien ne sera comme avant », ont trahi la lutte et les idéaux de l’Insurrection. En matière de pillage des ressources publics, de favoritisme, d’impunité, d’arrogance et de mal-gouvernance, ils battent le record historique », a indiqué le parti.

Le parti souligne que la situation actuelle du Burkina ne doit pas faire regretter l’Insurrection aux Burkinabè. « Il faut regretter plutôt que ces camarades du MPP et alliés n’aient pas tiré leçon de l’Insurrection à laquelle ils ont participé, et qu’ils aient transformé le Burkina en « Burkinistan ». Il faut plutôt regretter le fait que le peuple ait élu ceux qui ont atteint leur limite en matière de gouvernance ».

L’UPC regrette le fait qu’il n’y ait pas toujours justice pour les victimes. « Cinq ans après l’Insurrection, il n’y a toujours pas de justice pour les victimes. L’UPC interpelle à nouveau la Justice burkinabè et le Pouvoir en place sur l’impérieuse nécessité de rendre justice aux camarades tombés sur le champ d’honneur ».

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