Les jours à venir pourraient-ils être sombres pour Guillaume Soro et Moustapha Chafi sur le plan judiciaire aussi bien au Burkina Faso, qu’en Côte d’Ivoire, suite à des accusations contenues dans une note confidentielle et anonyme parvenue à plusieurs rédactions.
Dans cette note, il est reproché à Guillaume Soro, d’être le cerveau et le commanditaire d’une opération avortée de déstabilisation contre le régime d’Abidjan. L’opération devait avoir lieu le 7 août 2019, lors du défilé militaire de la fête d’indépendance de la Côte d’Ivoire. Outre cette affaire, le dossier de collusion avec des groupes terroristes au Burkina Faso, avec l’appui de Moustapha Chafi, déjà évoqué par des médias, est à nouveau mis en avant dans les faits reprochés.
La persistance des accusations montre que l’affaire est prise au sérieux aussi bien par les autorités du Burkina Faso, que par celles de Côte d’Ivoire, même si l’implication directe présumée de Blaise Compaoré continue d’intriguer Abidjan, tandis que pour Ouagadougou, cela ne fait même plus l’ombre d’un doute.
Ainsi lit-on ceci dans le document : « L’autre pièce du puzzle est la posture de l’ancien Président du Burkina Faso face aux agissement de ses proches. Blaise Compaoré, dont Chafi fut le conseiller spécial très influent, pendant de longues années, semble de plus en plus actif sur la scène politique burkinabè . Son activisme aussi soudain que suspect fait la Une des tabloïds burkinabè ces dernières semaines. Astreint au devoir de réserve, pour ne pas gêner les relations diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, il reçoit du monde, dirige son parti et ne s’en cache plus. Il a même adressé le 11 octobre 2019 , en sa qualité de « fondateur et Président d’honneur », une lettre à Léonce Koné, un responsable de son parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), dans laquelle il appelle à l’union des membres, mais surtout dans laquelle il s’engage à « mener de larges concertations dans les prochains jours ».... suite de l'article sur Autre presse