L’insurrection populaire de 2014 au Burkina qui a mis fin au régime contesté du président Blaise Compaoré, «a été une grande leçon de démocratie», assure le parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès.
«L’insurrection a été une grande leçon de démocratie et un exemple pour les futures générations, qui devront toujours se battre pour préserver la liberté, la justice et l’Etat de droit, à considérer comme acquis éternels guidant le cheminement du Burkina Faso», lit-on dans un communiqué du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir).
En rappel, le président Blaise Compaoré a été écarté du pouvoir en octobre 2014 par la rue, opposée à son projet de révision de la Constitution pour gouverner au-delà de 28 ans de gestion.
«Les 30 et 31 octobre 2014 marquaient l’aboutissement de l’indignation et de la révolte des Burkinabè lorsque les députés du Congrès pour la Démocratie pour le Progrès (CDP, ex majorité) soutenus par quelques affidés de l’opposition ont tenté le passage en force de décisions scélérates de pérennisation, ad vitam aeternam, du système Compaoré», soutient le MPP.
Le parti salue la mémoire «des victimes de l’insurrection dont certaines ont été fauchées» par la défunte garde rapprochée du président Compaoré.
«La tenue du procès du putsch manqué des 15 et 16 septembre 2015 et les verdicts qui en ont découlé sont des gages que tout sera mis en œuvre pour la manifestation de la vérité sur les évènements des 30 et 31 octobre 2014», se rassure le MPP.
Le parti fait allusion au putsch perpétré contre le régime de la Transition (nov. 2014-déc. 2015) par des soldats restés fidèles au président Blaise Compaoré.
Le MPP a également salué le patriotisme des forces de défense et de sécurité face aux terroristes et invité les Burkinabè à l’unité d’action dans la lutte contre l’insécurité et l’incivisme.
En rappel, le MPP a été créé en janvier 2014 par des anciens collaborateurs du président Blaise Compaoré, opposés à la modification à la hausse du nombre de mandats présidentiels.