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Poni : La sécurisation foncière et les mutilations génitales au cœur d’une rencontre

Publié le lundi 21 octobre 2019  |  AIB
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© aOuaga.com par Aristide Ouédraogo
Le Gouvernement face à la presse
Le Gouvernement face à la presse, une conférence de presse sur la situation Nationale le jeudi 19 09 2019, à OUAGADOUGOU
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La première session 2019 du Cadre de concertation provincial du Poni s’est tenue le jeudi 17 octobre 2019 à Gaoua, autour de la sécurisation foncière et des mutilations génitales féminines.

Les membres du cadre de concertation provincial du Poni se sont réunis le jeudi 17 octobre 2019 à Gaoua. Au menu il y a eu plusieurs communications.

Il s’est agi entre autres de celles sur «les structures locales de gestion foncières» et sur «les mutilations génitales féminines dans la province du Poni.

La communication sur «les structures locales de gestion foncière», a été présentée par le directeur provincial de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles du Poni, Lazi Mandé.

Il a fait cas de l’état de mise en œuvre et la de la place du Service foncier rural (SFR), de la Commission foncière villageoise(CFV) et de la Commission de conciliation foncière villageoise (CCFV).

Il a abordé leurs rôles dans la sécurisation des aménagements hydro-agricoles dans la province. «La nature des questions et les préoccupations soulevées (par les participants) dénotent les difficultés vécues dans la les communes» a-t-il déclaré.

M. Mandé a appelé à l’adhésion des participants pour la mise en œuvre des instances locales de gestion foncière.

La situation des mutilations génitales féminines au Poni, a été présentée par la présidente l’Association pour la promotion féminine Gaoua (APFG), Inkourouba Damien.

Elle a parlé des cas excisions enregistrés à Djigouè, à Périgban et dans d’autres localités.

La présidente de l’APFG est revenue sur les actions de sensibilisation menée par son association et la prise en charge des victimes.

Au regard de la pratique de l’excision qui perdure dans la province, elle a invité les maires et les préfets et autres acteurs à s’engager efficacement afin de bouter le phénomène.

Pour le maire de la commune rurale de Bouroum-Bouroum, Koko Momo, les thèmes abordés sont pertinents.

Il a souhaité qu’il ait une mise en place effective des structures locales de gestion foncières.

La rencontre a été présidée par le Haut-commissaire de la province du Poni, Antoine M.S Daomba.

Il a salué l’esprit des échanges car selon lui, les communications présentées ont permis d’appréhender les problématiques concernées
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