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Rencontre Etat/secteur privé : plaidoyer pour l’allègement de la pression fiscale sur les entreprises

Publié le vendredi 18 octobre 2019  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
La deuxième édition du Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue Etat/secteur privé (CODESP) débutée, le 14 octobre 2019, s’est achevée le lendemain dans la ville de Sya
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La deuxième édition du Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue Etat/secteur privé (CODESP) débutée, le 14 octobre 2019, s’est achevée le lendemain dans la ville de Sya. Les deux parties ont pris des résolutions de part et d’autre en vue de dynamiser le secteur privé au Burkina Faso.

Le Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue Etat/secteur privé (CODESP) s’est déroulée, les 14 et 15 octobre à Bobo-Dioulasso, sous le thème : «Stratégies d’intégration des entreprises burkinabè dans les chaînes de valeurs nationales, régionales et internationales ». Ce fut une occasion pour les acteurs du secteur privé d’exposer au gouvernement, leurs préoccupations. Comme les années précédentes, elles ont porté, entre autres, sur la pression fiscale des entreprises, les pratiques anti-concurrentielles, les lourdeurs administratives et les préoccupations relatives aux marchés publics, les insuffisances d’accompa-gnement des entreprises en difficulté ou la question de l’employabilité des jeunes. Pour résoudre ces difficultés, les promoteurs du secteur privé ont suggéré notamment l’allègement de la pression fiscale sur les entreprises, l’implication des professionnels de la sécurité pour siéger dans les commissions techniques des appels d’offres sur les marchés de sécurité, l’intensification de la lutte contre la fraude impliquant le secteur privé. Des préoccupations spécifiques sont aussi revenues sur la table des discussions comme le statut de la Chambre de commerce et d’industrie, la détaxation de la graine de coton, l’accompagnement des personnes vivant avec un handicap dans le secteur de l’artisanat ou l’occupation anarchique des terres par les promoteurs immobiliers.

Une pensée pour les populations déplacées

A toutes ces difficultés, le Premier ministre, Christophe Dabiré et des membres du gouvernement ont apporté des réponses et des propositions de solutions.
Le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, Mahamadi Sawadogo, a loué la tenue de ce cadre du dialogue qui a abouti à des conclusions qui permettront, selon lui, d’améliorer la compétitivité des entreprises au Burkina Faso.
Il a souhaité que les propositions issues de la rencontre nationale Etat/secteur privé soient examinées. Pour sa part, le secteur privé, foi de M. Sawadogo, s’engage à jouer son rôle de créateur de richesse. Il a affirmé que le monde des affaires s’engage à soutenir les populations déplacées. Le chef du gouvernement, a, de son côté, promis d’examiner les différentes propositions et décisions afin d’accompagner le secteur privé. Il a invité les opérateurs économiques à mieux s’organiser et à travailler afin de faire émerger de nouveaux champions. A entendre Christophe Dabiré, l’économie burkinabè ne se porte pas mal, même s’il reconnaît qu’il y a quelques difficultés. Des efforts, a-t-il dit, sont, pour le moment, concentrés sur la lutte contre l’insécurité et les choses pourraient reprendre de plus belle, a rassuré le Premier ministre.

Adaman DRABO

Quelques opérateurs économiques apprécient

Sékou Haïdara
« Les conclusions de la présente rencontre nationale Etat/secteur privé ont été positives. Les échanges ont été bénéfiques et pour le gouvernement et pour les acteurs du secteur privé. Beaucoup de résolutions et de promesses ont été prises. Il faut pérenniser cette rencontre Etat/secteur privé pour permettre à ces deux partenaires d’échanger sur les questions difficiles afin d’y trouver des solutions ».

Issiaka Bougoum
« La rencontre Etat/secteur privé est une bonne initiative qui permet aux acteurs de s’exprimer et de faire des doléances sur leurs préoccupations. Cela permet d’améliorer nos activités. Nous encourageons ce cadre d’échanges et souhaitons qu’elle se pérennise ».

Salif Guira
« Je suis très satisfait parce qu’il y a eu des décisions fortes concernant le monde des affaires. Tant que l’Etat ne soutient pas le secteur privé, cela sera très difficile. Nous allons, nous aussi, jouer notre partition en payant nos impôts et taxes et en faisant ce que nous devons faire. Nous sommes satisfaits des décisions prises ».
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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