Jouir d’une bonne capacité d’affirmation dans le paysage associatif du Yatenga, et ce dans beaucoup de domaines. Tel est l’objectif que s’est fixé l’Association Arbre à palabres pour le développement au Burkina Faso (APABUFAD). Depuis sa création en 2008, elle a pris son bâton de pèlerin pour combattre la pauvreté sous toutes ses formes et travailler à ce que le développement soit uniformisé. C’est pourquoi elle a initié une série d’activités, et la dernière en date, qui a débuté le 25 août et a duré une semaine, a consisté en une formation au profit de 150 participants.
Les démographes sonnent l’alarme : dans un demi siècle, la Terre aura encore du mal à abriter et nourrir ses habitants. Les préoccupations humanitaires connaîtront une augmentation spectaculaire. La vie sera de plus en plus chère. Avoir du boulot sera un vrai parcours du combattant. La jeunesse n’aura plus de repère et la catastrophe guette le monde. Face à ce tableau pessimiste, un groupe de jeunes du secteur 1 de Ouahigouya a mené une profonde réflexion qui a abouti à la création d’une association dénommée APABUFAD. Son président, Adama Ouédraogo, décrit sans équivoque la mission que se fixe l’association : « Le but spécifique de notre association est de promouvoir le développement à travers des échanges conciliants. La promotion du développement comprend un ensemble d’activités et d’initiatives multiples. Il nous revient alors de nous engager dans la bataille et de nous dire que le train ne doit pas arriver à destination sans nous. Nous sommes engagés dans tous les sens et nous mesurons la grandeur de notre responsabilité. Pour nous, la jeunesse manque d’encadrement et de suivi, ce qui explique sa grande dépendance. » Selon lui, les difficultés financières sont les premières au nombre des obstacles qui se dressent sur le chemin des associations. Cependant, remarque le président de l’APABUFAD, l’insuffisance des moyens financiers ne doit pas être une cause suffisante pour baisser les bras. C’est la raison pour laquelle, dès sa création il y a 5 ans, et en dépit de la modicité des moyens, l’association n’a pas manqué de se faire connaître dans bien des coins et recoins du Yatenga.