Invité à faire le plaidoyer auprès des pays développés comme la France et le Canada, en faveur d’une augmentation de leur contribution au financement du Fonds mondial, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré se dit satisfait à la fin de cette conférence.
« Notre participation a été positive. Nous avons partagé l’expérience du Burkina Faso d’une part, et exhorté les uns et les autres à participer à ce Fonds d'autre part. Même si nous sommes bénéficiaires, nous devons montrer notre intérêt pour le Fonds », a déclaré le président du Faso, avant de saluer l’engagement des pays africains présents à cette sixième conférence. « Le Burkina Faso a aussi fait un geste d’un million de dollars pour sa participation à la reconstitution du Fonds », a souligné le président Kaboré.
Les pays occidentaux ont également apporté des contributions qui ont permis d’atteindre un investissement de 14 milliards de dollars. D’où la satisfaction du chef de l’Etat, qui note « un nouvel espoir qui est lancé pour tous les malades dans le monde, et pour le renforcement du système de santé en Afrique notamment ».
La visite de travail du président Kaboré à Lyon, a aussi été marquée par des audiences avec notamment le président français, Emmanuel Macron, le ministre suisse des Affaires étrangères, Ignazio Cassis, et le ministre danois du Développement et de la Coopération, Rasmus Prehn.
« Toutes ces rencontres nous ont permis, non seulement d’échanger sur les questions sécuritaires dans notre pays et de faire également le point des actions que nous pouvons mener ensemble, mais aussi de parler de partenariat pour la stabilisation et la sécurité dans le Sahel », a fait savoir le président du Faso.
Les audiences ont aussi permis d’évoquer toutes les questions humanitaires que connait le pays. « Nous pensons que ces pays vont nous aider dans le domaine humanitaire, de la santé, de l’éducation et vont également participer, en ce qui concerne la Suisse, à des actions de sensibilisation sur les droits humains et sur les élections à venir en 2020 » a conclu le président du Faso, qui se fixe pour ambition d’organiser des élections transparentes.