Le Burkina Faso doit faire face à des attaques terroristes à répétition. La population excédée commence à créer des forces d'autodéfense.« Tragique, éprouvante, révoltante », « L'Observateur Paalga » (« nouveau » dans la langue des Mossis), n'a plus assez de qualificatifs pour décrire la situation au Burkina Faso qui, chaque jour, compte les morts des attaques « d'individus armés non identifiés pour emprunter le vocabulaire officiel ». L'insécurité, écrit le quotidien de Ouagadougou, est particulièrement forte dans les régions du Sahel du Nord et du centre. Les terroristes et les milices armées « vont et viennent comme un poisson dans l'eau, attaquant les cibles de leur choix, notamment les postes avancés de l'armée, des ponts, des infrastructures minières », écrit le journal énumérant, les bilans macabres des derniers jours : 16 personnes abattues le 28 septembre, le 30, six victimes, le 2 octobre, cinq, le samedi 5 sur un site d'orpaillage 20 personnes massacrées. Le 19 août dernier, c'était 24 personnes tuées dans une attaque d'un détachement militaire dans le nord du pays des hommes intègres. Face à la faiblesse des forces de sécurité, des « comités de défense et de sécurité » (CDS) se sont formés notamment à Kongoussi en faisant appel à des jeunes de la région du Bam.... suite de l'article sur Autre presse