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Rentrée académique 2019-2020: les Centres universitaires de Ouahigouya, Dédougou et de Fada N’Gourma érigés en universités pleines

Publié le vendredi 4 octobre 2019  |  FasoZine
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© aOuaga.com par Aristide Ouédraogo
Le Gouvernement face à la presse
Le Gouvernement face à la presse, une conférence de presse sur la situation Nationale le jeudi 19 09 2019, à OUAGADOUGOU
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Le traditionnel point de presse du gouvernement a eu lieu ce jeudi 3 octobre 2019 à Ouagadougou. Les échanges avec la presse ont surtout porté sur les offres de formations universitaires et l'érection de nouvelles universités. Aussi, le ministre en charge de la Communication a répondu à des questions liées à l'actualité nationale.

Sur les 107 170 candidats qui se sont présentés à l'examen du Baccalauréat session 2019, on a enregistré 39 319 admis toutes séries confondues soit un taux de réussite de 36,69%, selon le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'innovation, Alkassoum Maïga. Et d'ajouter que la région du Sud-ouest est arrivée en tête avec un taux de 41,96% de succès. En ce qui concerne la session de rattrapage, 8 candidats se sont présentés pour le Bac série D avec zéro admis, a fait savoir le ministre.

Pour cette rentrée académique 2019-2020, le ministre a annoncé l'ouverture de tous les centres universitaires dans les régions. Ce sont entre autres, les centres de Ziniaré, de Manga, de Kaya, de Gaoua et de Fada N'Gourma. Pour le cas de l'université virtuelle, les infrastructures sont toujours en construction. Mais, le ministre rassure qu'à partir de l'Institut de formation à distance (IFOAD), certaines filières seront ouvertes au cours de cette année 2019 en attendant la finition des infrastructures.

Il a par ailleurs précisé que les activités vont débuter cette année avec un master en cyber sécurité, en collaboration avec l'université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso, l'université virtuelle du Tchad avec l'accompagnement du Luxembourg. Aussi, l'orientation des étudiants au niveau des universités privées va également se poursuivre et elle va concerner 2000 nouveaux bacheliers dans 15 instituts et universités privées avec un budget de 650 millions de francs Cfa. « L'objectif est de dégager de l'espace dans les universités publiques » a-t-il affirmé.

A l'entendre, dans certaines universités, « ce sont des licences professionnelles qui seront délivrées parce que, ces personnes doivent être opérationnelles après la formation et prêtes à affronter le terrain ». Et toujours dans le domaine de l'offre de formation universitaire, le ministre Maïga a mentionné l'érection des centres universitaires de Ouahigouya, Dédougou et de Fada N'Gourma en universités pleines.

Par ailleurs, ce point de presse a permis au ministre en charge de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, de revenir sur un certain nombre de sujets d'actualité. Concernant le cas du chef de corps de Dédougou qui a été relevé de ses fonctions sur instruction du chef de l'Etat le 23 septembre dernier depuis New York, à entendre le ministre Dandjinou, les rapports des forces armées ne l'incriminent pas sur quoi que ce soit pour l'instant. « Tant que les preuves n'ont pas été établies, la personne est présumée innocente mais, l'enquête se poursuit afin d'établir la culpabilité de la personne incriminée. A ce que je sache, à ce jour, en dehors de ce qui a pu être dit sur les réseaux sociaux, les rapports des forces armées ne l'incriminent pas sur quoi que ce soit pour l'instant. Il a été relevé de ses fonctions parce qu'on estime qu'il y a un certain nombre de dysfonctionnement qui sont de son ressort » s'est expliqué le ministre.

A la question de savoir si le Burkina Faso ne se sent pas seul dans le combat contre le terrorisme, le ministre a affirmé que, « la lutte contre le terrorisme ne peut pas se faire de façon individuelle ». Et d'avancer que, « aujourd'hui, nous sommes un pays qui sert de verrou et nous prenons les coups. Si le Burkina est déstabilisé c'est toute la sous région qui prend le coup. La solidarité est agissante: quand on a besoin d'une aide extérieure, elle est présente et elle nous donne un coup de main ».

L'information selon laquelle la France a construit une base militaire dans la ville de Djibo (Région du Sahel), le ministre Dandjinou s’est voulu on ne peut plus claire sur la question : « Il n y a pas de base française installée à Djibo mais, c'est la force Barkhane qui a été sollicitée deux fois ».
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