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Secteurs les plus corrompus au Burkina : La douane, première de la classe

Publié le mardi 1 octobre 2019  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
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Vous avez dit secteurs les plus corrompus au Burkina ? Eh bien, la Douane occupe la première place. Elle est suivie par la Police municipale, la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM), la Gendarmerie nationale, la Police nationale, l’enseignement secondaire et la Justice. C’est ce qui ressort du rapport 2018 sur l’état des lieux de la corruption du REN-LAC, présenté ce 30 septembre à Ouagadougou

Lourd de 149 pages, le dernier rapport sur l’état de la corruption en 2018 a été présenté ce lundi 30 septembre 2019 au public à Ouagadougou. Et c’est bien entendu le Réseau national de lutte anti corruption (REN-LAC) qui, comme à l’accoutumée, a réalisé cette enquête qui s’est déroulé du 8 au 20 novembre 2018 et qui a couvert les 13 chefs-lieux de région et la ville de Pouytenga. Il ressort des résultats de ce travail que la Douane est le service le plus corrompu en 2018 au Burkina.

En effet, sur un total de 72 sollicitations avec la douane, 46 cas ont fait l’objet de pratiques de corruption, révèle l’enquête. 44 des 46 cas de corruption se sont déroulés lors de contrôles sur les axes routiers et deux cas lors d’opérations de dédouanement. La police municipale (1 ère des corrompus en 2017), la DGTTM, la gendarmerie nationale, la police nationale, l'enseignement secondaire et la justice suivent dame Douane dans ce classement peu honorant. « Les résultats indiquent que la corruption demeure un phénomène fréquent au Burkina Faso. Tout comme en 2017, sept enquêtés sur 10 estiment que la corruption est fréquente, voire très fréquente au Burkina Faso », a déploré le Secrétaire exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo.

A cet effet, des recommandations ont été formulée par le rapport. Il s’agit entre autres de la poursuite de l’arsenal juridique de prévention et de répression de la corruption, de la mise en application des recommandations des enquêtes passées, la poursuite de la veille citoyenne, l’accentuation de la dénonciation, l’adoption urgente de textes sur la protection des lanceurs d’alerte et des dénonciateurs des pratiques de corruption.

Halima K
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