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Menaces sur la présidentielle de 2020 au Burkina: Ce que craignent les Burkinabè installés en Côte d’Ivoire

Publié le mardi 1 octobre 2019  |  NetAfrique.net
Elections
© aOuaga.com par A.O
Elections consulaires : les commerçants et les industriels élisent leurs représentants
Dimanche 13 novembre 2016. Ouagadougou. Les commerçants et les industriels de la capitale se sont rendus aux urnes toute la journée, comme ceux des autres villes du Burkina, pour élire leurs représentants à la Chambre de commerce et d`industrie du Burkina
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La crise de belligérance que connaît le Burkina Faso avec la recrudescence des attaques islamistes, continue de susciter des réactions au sein de la diaspora Burkinabè en Côte d’Ivoire. Au cœur de toutes les conversations, les harcèlements dont sont l’objet les Forces de Défense et de Sécurité et les exodes massifs de populations font craindre le risque d’une période électorale compromise en Octobre 2020, à l’occasion de la présidentielle. Les esprits écœurés par le pourrissement de la situation sur le terrain, beaucoup n’y voient qu’une seule solution : la réconciliation de tous les acteurs clés de la vie politique nationale pour sauver le Faso.

‘’Nous avons appris qu’il y’avait un Chef de terre qui avait plus de 80 ans et qui a été tué. D’abord, pour cela, je présente toutes mes condoléances à la Nation Burkinabè. S’agissant des élections, moi, je n’y pense même pas. A l’allure où vont les choses, je me dis que s’i l’on n’y prête garde, jusqu’en 2020, beaucoup de choses seront compromis dans notre pays. Selon moi, il faudrait d’abord songer à sécuriser le pays, et ensuite penser à l’organisation des élections. Sinon, je ne vois pas comment es élections pourront se tenir. Ça, c’est mon humble avis. ‘’, SIA Koudougou, Président de la FEDABCI

‘’La sécurisation du pays passe avant tout par la réconciliation. Mais, quand vous êtes dans une cour, et qu’à chaque fois, les gens quittent dehors pour venir attaquer la cour et tuer les gens, êtes-vous sûrs que certains ne les voient pas venir ? Mais, si vous n’êtes pas d’accord entre vous, vous ne pourrez pas protéger la cour. C’est parce qu’il y’a le ver dans le fruit, que ça pourrit. Oui, mais il faudra appeler les autorités à amorcer une démarche de réconciliation sincère. Si, tous les enfants du Burkina sont réconciliés et unis, vous verrez qu’on ne parlera plus de terroristes. ‘’, WANDAOGO Ibrahim

‘’On le dit si bien, les populations sont concernés. Mais, quand tu parles toi-même, tu n’es pas en sécurité. Moi-même, dans mon village, ils (les terroristes), ont frappé à plusieurs reprises. Il y’a des gens qui viennent et qu’on ne connaît pas. Ils ont des complices, mais quand tu les dénonces, tu te retrouves dans les problèmes. Ils vont venir te tuer. Ce sont les autorités qui devraient voir comment gérer ce problème. ‘’, WOBA Yebondi

‘’Actuellement, nous ne sommes plus au stade de la recherche de preuves. Ils s’en prennent à tout le monde. La question qui se pose, est de savoir ce qu’il faut faire pour mettre un terme définitif à cette situation. ‘’, Anonyme

‘’Nous savons que la population Burkinabè est apolitique. Hormis, les étudiants qui arrivent souvent à manifester leur ras-le-bol. Le régime de Blaise était beaucoup basé sur l’armée. Blaise fortifiait l’armée de sorte que l’armée était très équipée contre ce genre d’agression. Mais, il y’a eu une insurrection, il y’a eu des changements. Bien vrai qu’on parle de justice, on parle d’équité, au point d’emprisonner certains cadres de l’armée. On a vu le cas du Mali. Au temps de Hamadou SANOGO, il y’a du désordre dans l’armée. Les mesures prises par Capitaine Amadou SANOGO ont créé des brèches au point que l’armée Malienne était incapable de réagir face à ces terroristes là. Il a fallu aller à une réforme de l’armée pour pouvoir combattre ces terroristes là. La solution, c’st qu’il faut équiper notre armée. Ces gens qui sont condamnées là, ils avaient au moins une certaine lecture de la chose, ils avaient une connaissance du terrain. Ce n’est plus une question de politique. Ici, la politique ne pourra rien changer. Pour ma part, on peut travailler avec eux. Il faudrait qu’on essaie de faire cette ouverture. Là où nous sommes, il faut travailler avec toutes les forces possibles. Il convient de se demander e que ces gens là peuvent faire pour leur pays. ‘’ BASSINGA Roger, Vice-Président de la FEDABCI.
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