Après quatre ans et huit mois passés comme représentant résident de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), Yuji Moriya est en fin de mission. A l’occasion de son départ -et de l’arrivée de son successeur, Hiromichi Morishita-, l’Ambassadeur du Japon au Burkina, Tsutomu Sugiura, a organisé une réception à sa résidence à Ouagadougou le 5 octobre 2012. Au nombre des invités à cette soirée, le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly, et le ministre délégué chargé de l’Agriculture, Abdoulaye Combary.
«Nous avons souvent travaillé en étroite collaboration et c’est avec une grande émotion que j’ai appris la nouvelle de son départ». C’est en ces termes que l’Ambassadeur Tsutomu Sugiura a résumé son sentiment au moment où le représentant résidant sortant de la Jica s’apprête à quitter le Burkina.
M. Yuji Moriya, appelé à occuper le poste de directeur général adjoint de la division Afrique du département des Affaires étrangères de son pays, a félicité le Burkina Faso pour l’adoption et la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (Scadd). Dans son allocution, il a aussi rappelé l’effort consenti depuis 2008 pour le doublement du volume de l’aide. De trois projets techniques en 2008, la Jica exécute aujourd’hui plus de dix projets dans ses différents domaines d’intervention que sont la santé, l’éducation, l’agriculture et l’environnement.
Au titre des réalisations de la Jica, M. Moriya, citera entre autres, la construction de 300 forages et également la construction et l’équipement de 39 Centres de santé et de promotion sociale (CSPS). En matière d’éducation, elle a à son actif la construction d’une école d’enseignants du primaire à Dori et l’érection de plus de 1 000 salles de classe.
Au vu de ces réalisations, la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation a remercié le représentant-résidant sortant au nom du gouvernement burkinabè, avant de lui faire un présent. Pour Koumba Boly/Barry, la coopération avec la Jica est très excellente dans la mesure où celle-ci «s’engage sur des enjeux très importants.»
Quant au représentant-résidant entrant, Hiromichi Morishita, il compte s’impliquer pleinement pour accompagner le Burkina Faso sur le chemin du développement durable. Mais à cause de la rigueur budgétaire auquel le gouvernement nippon est contraint, la coopération a ciblé certains axes d’intervention. «Nous allons concentrer nos efforts dans les secteurs de l’agriculture, de l’éducation et de l’intégration régionale des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine», a confié M. Morishita.
L’Agence japonaise de coopération internationale, faut-il le rappeler, est l’organisme d’exécution de l’aide publique au développement octroyé par le Japon aux pays en voie de développement.
