Burkina Faso : 17 civils tués samedi dans des attaques contre des villages dans le centre-nord du pays

Publié le lundi 30 septembre 2019 | Xinhua

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Le président du Faso, président en exercice du G5 Sahel, Roch Marc Christian Kaboré, a pris part à une réunion au sommet sur le Mali et le Sahel, organisée par les Nations unies, en marge de la 74e Assemblée générale de l’ONU.

Au moins dix civils ont été tués à Komsilgha, un village de la commune de Zimtenga et sept autres Deneon, dans le centre-nord du pays, par des individus armés non identifiés, a-t-on appris dimanche de sources sécuritaires.

Selon les mêmes sources, l'attaque de Komsilga, a été perpétrée dans la matinée du samedi par plusieurs individus armés non identifiés, tandis que celle de Deneon s'est déroulée dans la soirée.

La situation sécuritaire du Burkina Faso est marquée, depuis 2016, par des attaques terroristes qui ont fait de nombreux morts et blessés.

Lors de la présentation de la situation sécuritaire de son pays, jeudi à New York, devant la Commission de consolidation de la paix de l'Organisation des Nations Unies, le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a déclaré : "Depuis janvier 2016, mon pays fait face à des attaques terroristes d'une grande ampleur, dont les impacts sur le plan humain, social, économique et du vivre-ensemble sont incalculables.

Le niveau de violence atteint et l'insécurité ont eu pour conséquence une crise humanitaire, avec pour corollaire des milliers de déplacés internes, des écoles et des centres de santé fermés".

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