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Réponse de Mahamoudou Soulama à Mamadou Djibo sur son écrit sur le Congrès du CDP

Publié le dimanche 29 septembre 2019  |  NetAfrique.net
Mahamoudou
© Autre presse par DR
Mahamoudou Soulama
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Après l’échec cuisant de l’agitation à dessein mortifère, place au déni honteux de la réalité par emprunt du mensonge et du dénigrement à visée divisionniste !

Aujourd’hui, lendemain de la sanction fort à propos des frondeurs contre l’autorité de la présidence du CDP placée sous la responsabilité de Monsieur Eddie KOMBOIGO, les sanctionnés sont, comme il fallait naturellement s’y attendre, dans le déni de réalité, en usant de l’ignoble pour tenter de faire passer à l’opinion des vessies pour des lanternes.

Par tribunes médiatiques interposées, presse écrite et réseaux sociaux, ils pondent des articles, véritables condensés de noirs ressentiments et récriminations nourris contre la direction du parti dont ils s’évertuent, malgré la chape de plomb sur eux pesant, à contester l’autorité qu’ils se sont donnés la mission de salir au moyen, nous le disions tantôt ci-dessus, du mensonge éhonté, du dénigrement et de la calomnie.

En effet, bonnes gens, après l’interview par trop soft, mais au demeurant négationniste de l’inconduite de cette bande de fauteurs de troubles conséquemment sanctionnés pour leurs constantes et multiples atteintes à la cohésion du parti, faite par Monsieur Boureima Badini dans la presse concernant les sanctions prises bien à propos contre lui et ses consorts « troubleurs » de la sérénité due à l’intérieur du CDP, ça a été le tour du plumitif patenté, aux manières à la hussarde, de ce groupe de frondeurs, mon respecté à double titre, grand frère et tonton, Mamadou Djibo Baanè Badikirané, enseignant-chercheur en philosophie, analyste politique et conseiller de l’ex-président de l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire Guillaume Kigbafori Soro, de s’ouvrir à la présidence du CDP dans une tribune-pamphlet à très forts relents nauséabonds de par le dessein divisionniste qui s’y transpire fortement, et qu’il a intitulée, sa réflexion, « Le CDP et le Congrès extraordinaire empoisonné », attribuant comme nom à ce document, diffusé sur le réseau social WhatsApp, « Le CDP et Requiem ».

Objectivement, les intitulés choisis pour identifier sa tribune reflètent la réalité du terrain, sauf que cette réalité objective, le soin a été pris de la transcrire dans le mauvais sens ; parce qu’en effet, il est incontestable que « le congrès extraordinaire du CDP » visé, celui du 22 septembre 2019 dernier, a été « empoisonné » dans le vrai sens du terme, non pas par la présidence du parti, comme Mr Djibo a échoué à le démontrer dans sa tribune, mais sont-ce les frondeurs qui ont « empoisonné » à dessein ce congrès extraordinaire, avec leurs manœuvres judiciaires mortifères contre la direction du parti intentées d’empêcher coûte que coûte la tenue effective de cette rencontre vitale pour la formation politique !

Quand vous attaquez en justice une personne, en contestation de l’exercice et de la pleine jouissance de ses droits, vous ne saurez en aucune façon lui en tenir rigueur de se défendre conséquemment pour se faire reconnaître le plein exercice et la pleine jouissance de ses dits droits contestés par vos soins !

Les instances dirigeantes du CDP avaient le plein droit de se réunir en congrès extraordinaire au moment à leurs convenances pour discuter à loisir de choses et d’autres qu’elles jugent pour elles utiles.

Mais voilà : les camarades frondeurs de Mr Djibo, n’entendaient pas les choses de cette oreille ; d’où les actions en justice inconséquemment intentées par eux contre la présidence du parti, avec l’objectif clairement affiché d’empêcher qu’elles réunissent !

Et à l’occasion de la mise en œuvre de leur plan de neutralisation du CDP dans son fonctionnement, les protégés de Mr Djibo avaient même commis l’indélicatesse de préciser, non sans une certaine fermeté fortement teintée de haine, leur intention, à travers leurs actions judiciaires, de mettre à mort le parti.

Relevez vous-mêmes ici en passant, bonnes gens, la flagrante contradiction chez les amis de Mr Djibo, qui soutiennent, pendant qu’ils réclament urbi et orbi la mise à mort du parti par la suspension d’activités de toutes ses instances dirigeantes via la justice, affirment aujourd’hui leur attachement au même parti !

Mettre le feu à la maison qui nous abrite, sauf à relever du cornu, nul ne peut justifier cet acte négatif par de l’amour pour cette concession !

La forme de pensée de Mr Djibo et de ses amis frondeurs aujourd’hui en plein dénigrement de la présidence du CDP pour avoir pris des sanctions appropriées contre eux en rapport avec leurs actes nuisibles pour le parti, je vous laisse, bonnes gens, souverainement l’apprécier.

L’empoisonnement du congrès du CDP, dont fait cas Mr Djibo, est bien réel, et il est du fait de ses amis à lui, comme bien démontré ici !

Toute autre tentative d’attribuer cet empoisonnement à la présidence du parti, relève purement et simplement de la malhonnêteté intellectuelle !

Quant au « Requiem » annoncé, il est également bien réel et concerne encore une fois les frondeurs ; en ce que les sanctions à leur encontre prises par le congrès extraordinaire du CDP, marque la mort de leurs manœuvres de liquidation du parti ; puisque, et nous l’avons démontré ici, attesté in concreto par les verdicts rendus par la justice en défaveur du camp Djibo Mamadou et consorts fauteurs de troubles, à leurs multiples pourvois en justice formés contre la présidence du parti, avec l’objectif clairement affirmé d’empêcher la tenue du congrès extraordinaire du dimanche 22 septembre 2019 dernier.

Toute autre interprétation tendancieuse de ce terme, faite à l’intention du CDP, relève là aussi de la pure spéculation négative qui traduit les funestes projets futurs des frondeurs sanctionnés contre le parti.

Dans la même diatribe élaborée contre le parti, Mr Djibo verse dans l’amalgame calomnieux en mêlant le Général Gilbert DIENDIERE, officier Général de nos forces armées privé de sa liberté d’aller et de venir du fait de l’accusation de son implication dans le coup de force de septembre 2015 perpétré par quelques éléments de l’ex-Régiment de la Sécurité Présidentielle (RSP), à l’occupation de la présidence du parti par Mr Eddie KOMBOIGO dont la proximité avec le Général DIENDIERE participe du secret de polichinelle.

Il va, dans cette entreprise divisionniste visant, pour parler trivialement, à « cogner les têtes au sein de la grande famille CDP », jusqu’à désigner la présidence en exercice actuelle du parti par le qualificatif à connotation irréfutablement péjorative, dénigrante et stigmatisante négativement, de « Diendiéréistes » et « aventuriers affranchis ».

Si ce n’est pour nuire à l’image du Général DIENDIERE, il est incompréhensible de raison, que soit soulignée dans l’écrit la proximité du président en exercice du CDP, Eddie KOMBOIGO, avec le Général DIENDIERE ; sinon, bonnes gens, quel est l’élément substantiel objectif de cette proximité du président Eddie KOMBOIGO avec le Général DIENDIERE, qui soit en cause dans la querelle de basse-cour imposée par les amis de Mr Djibo à la présidence du CDP, quant à la matérialisation de la volonté de cette dernière à tenir son congrès extraordinaire ?

Pourquoi évoquer ici et maintenant cette proximité du président Eddie KOBOIGO avec le Général DIENDIERE, dans ce conflit, sans en faire pour autant des frondeurs dont la proximité avec le frère cadet du Président du Faso, son Excellence Blaise COMPAORE, est de notoriété publique ?

Sauf intention de nuire au Général DIENDIERE, la précision de la proximité de la présidence du CDP avec le Général DIENDIERE n’a absolument aucune raison d’être dans la tribune de Mr Djibo !

Moi-même qui opine ici sur la tribune de Mr Djibo, je suis proche du frère cadet du Président du Faso, son Excellence Blaise Compaoré. A ce titre, je suis très bien placé pour dire que la proximité avec lui n’emporte la qualité d’opposant à la présidence du CDP ; sinon, bien naturellement, je serais du côté des amis de Mr Djibo. Mais je ne le suis pas !

Autant la proximité avec le frère cadet du Président Blaise Compaoré ne confère pas nécessairement la qualité d’opposant à la présidence du CDP, autant la proximité avec le Général DIENDIERE n’emporte pas nécessairement que l’on soit contre les amis de Mr Djibo, opposés à la présidence du CDP !

Habitué à servir des réflexions de haut vol, empreintes de grande lucidité, notre cher plumitif défenseurs de ses amis frondeurs sanctionnés, a manqué de lucidité dans sa sortie publique ici décortiquée; ce qui explique ses propos totalement inappropriés y tenus, à l’encontre de sa stature intellectuelle dont la consistance de l’épaisseur ne souffre pourtant d’aucune contestation possible ! Certainement, était en proie à l’émotivité dont il n’a pu réfréner la manifestation dans son écrit ! Sinon, il nous a habitués à de bien meilleures performances intellectuelles !

Sur cette note de rappel à la bonne tenue, pour continuer de jouir de notre respect, adressée au plumitif des frondeurs sanctionnés conséquemment, Mr Mamadou Djibo Baanè Badikirané, se clôt notre exposé du jour.

Excellente soirée, ou journée, à toutes et à tous, dans le discernement responsable. Mais avant, je nous invite à méditer sur les propos qui suivent, relatifs à la manipulation des masses, exercice maladroitement tenté ici par Mr Djibo en faveur de ses amis frondeurs sanctionnés lors du congrès extraordinaire du CDP du 22 septembre 2019 dernier, extrait de la page 138 de « Le peuple de l’abîme » (1903-1904), de Jack London, publié en novembre 2005 aux éditions Ebooks libres et gratuits :

« Dans les anciens temps, les grands cavaliers blonds, qui fonçaient à l’avant-garde des batailles montraient au moins leur mesure en pourfendant les hommes de la tête à l’échine. Tout compte fait, ils avaient bien plus de noblesse à tuer un ennemi solide d’un coup d’épée proprement asséné, que de le réduire à l’état de bête, lui et ses descendants, par une manipulation adroite et implacable des rouages de l’industrie et de la politique. »
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