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Burkina : l’opposition exige du ministre Séni Ouédraogo des excuses

Publié le mercredi 25 septembre 2019  |  AIB
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© aOuaga.com par A.O
Politique : des partis de la majorité et de l`opposition créent un front républicain
Jeudi 23 janvier 2014. Ouagadougou. Une quarantaine de partis politiques de la majorité présidentielle et de l`opposition ont créé un front républicain qui a été présenté aux journalistes lors d`une conférence de presse. Photo : Amadou Diemdioda Dicko, président de la Convention des forces démocratiques du Burkina (CFD/B)
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Ouagadougou, L’opposition burkinabè a exigé mardi du ministre de la Fonction publique Séni Ouédraogo, des excuses, pour avoir tenu des propos discourtois contre la presse au plus fort moment de la crise qui l’oppose au syndicat des gestionnaires de ressources humaines.

«Le Ministre Séni Ouédraogo doit présenter ses excuses à la presse, aux citoyens burkinabè et aux partenaires sociaux pour avoir tenu ces propos et, à la limite insultants», a lancé Amadou Diemdioda Dicko lors du point de presse de l’opposition.

M. Dicko a rappelé aux journalistes qu’en se prononçant le 16 septembre dernier sur une crise qui secoue son département et les critiques qu’il essuie par voie de presse, le ministre avait notamment déclaré : « je n’écoute pas la radio, je ne lis pas de journal au Burkina. J’avance».

Selon l’opposant, le ministre Ouédraogo a aussi proféré «une grave insulte à la presse nationale et aux citoyens burkinabè», en exprimant son «dédain» pour les auditeurs de certaines radios de la place.

Pour Amadou Diemdioda Dicko, en disant que si on le déchargeait de sa fonction, ça va l’arranger, Séni Ouédraogo a manqué de respect aux autorités qui l’ont nommé.

«Dans un contexte où le front social est en ébullition, le ministre devrait faire économie de ces propos. Il devrait plutôt chercher à instaurer un dialogue permanant et sincère avec les partenaires sociaux», a recommandé M. Dicko.

En rappel, les agents du ministère de la Fonction publique sous la houlette du Syndicat national des gestionnaires des ressources humaines (SYNAGRH) qui observaient un mouvement d’humeur pour exiger l’application d’un protocole d’accord signé le 4 août 2017, ont échangé avec le ministre Ouédraogo des propos discourtois par médias interposés.

Agence d’Information du Burkina

cs/ata
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